Plus d’équipes, plus de durabilité : les souhaits de la FIA pour la F1 de 2026
Des constructeurs déjà au rendez-vous, des F1 à faire maigrir
La Formule 1 continue peu à peu son chemin vers l’électrification avec un nouvel ensemble de règles pour les unités de puissance qui arrivera en 2026.
Cela devrait permettre d’équilibrer la puissance générée par les moteurs thermiques (qui resteront des V6 turbo) et le moteur électrique, pour arriver à un ratio de 50:50.
Pour le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, c’est un mouvement à suivre inévitable pour continuer à séduire les constructeurs automobiles.
Lorsqu’on lui demande si le son que réclament toujours les fans de F1 passent encore au 2e rang, il l’admet : "il faut du son, c’est un stimulus, le son est toujours génial. J’espère que nous l’aurons toujours avec ces futurs moteurs. C’est nous qui pouvons le faire avec nos compétences."
"Mais les fabricants de groupes motopropulseurs sont très importants. Nous en aurons six en 2026 ! Les équipes privées ont également un meilleur choix. Ils ne seront alors pas manipulés par un ou deux constructeurs en ce qui concerne la commission Formule 1. On ne te dit pas : ’je te donne le moteur, tu dois dire ceci ou voter cela’. Et le prix baissera également en conséquence. Les fabricants sont là pour rester. Ils ont un plan et ils le mettent en œuvre."
Satisfaire les demandes des constructeurs est donc un pari réussi. Y en a-t-il un autre que le président souhaite réaliser pour 2026 ?
"Si vous me demandez quel est mon objectif ou mon rêve, je vous répondrai : une équipe américaine complète avec un pilote et une équipe chinoise complète avec un pilote. Je parlerais alors de F1 réellement mondiale. Et ma mission serait donc sur la bonne voie."
"Je parle essentiellement des constructeurs. Les petites équipes vont et viennent. Lorsque leurs patrons voient des bénéfices, ils vendent leur équipe. Les constructeurs sont là pour combler les manques au fur et à mesure de leur départ. Il faut également trouver un équilibre entre qualité et quantité."
"Les constructeurs nous apportent technologie et innovation. Je sais que nous ne sommes pas complètement engagés dans l’électrification. D’abord parce que notre moteur est le moteur le plus performant au monde. Le groupe motopropulseur ne concerne pas seulement le moteur, il s’agit d’autres choses. Les carburants durables notamment, nous utiliserons moins d’essence. Nous supprimons le MGU-H, mais nous avons le MGU-K, ce sera un full hybride. Et puis nous avons une aérodynamique encore meilleure. Ce sera un meilleur résultat, nous visons une amélioration de 80% de l’efficacité. 80% ! Et cela est fortement lié à l’aérodynamisme."
"Enfin, ce que je souhaite réussir, toujours à propos de la durabilité, c’est aussi diminuer la consommation de freins et de pneus. Là aussi, nous avons des défis et il y a un ennemi, le poids. En tant que pilote, je détestais ça. Je détestais les voitures lourdes. Que ressentez-vous lorsque vous prenez deux kilos ? Terrible ! J’ai immédiatement dit à nos techniciens : on peut le faire ! J’ai besoin d’une F1 qui soit 50 kilos plus légère. Ils y travaillent et y parviendront avec le bon jeu de règles. Les F1 actuelles sont trop lourdes et trop grosses."
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