Planchers illégaux : faut-il des contrôles systématiques en F1 ?
A Austin, 50 % des voitures vérifiées étaient illégales
La disqualification de Lewis Hamilton et Charles Leclerc lors du GP des États-Unis a fait naître des doutes quant à la nécessité d’améliorer le contrôle de la légalité des voitures en Formule 1.
Le fait que seulement trois ou quatre voitures soient vérifiées sur ce paramètre précis fait débat, alors que la hauteur de caisse est devenue cruciale sur les F1 à effet de sol. Le fait que 50 % des quatre voitures soient en défaut de respect du règlement a fait naître des questions.
"La hauteur de caisse est tellement cruciale pour ces voitures à effet de sol que l’on ne peut pas vraiment se permettre de perdre le contrôle" a déclaré Michael Schmidt, journaliste à Auto Motor und Sport.
Mercedes et Ferrari ont reconnu des erreurs de réglages liées aux limites d’essais libres à cause du format Sprint. Il est également possible que l’usure des planches sur les voitures Mercedes et Ferrari incriminées ne soit pas due à une véritable erreur de l’équipe, mais à la piste extrêmement bosselée.
Timo Glock, ancien pilote de F1 devenu commentateur, a déclaré à Sky Deutschland que cela dépend des équipes, qui prennent parfois trop de risques dans les réglages : "Voilà ce qui peut arriver quand on repousse les limites".
La planche ne fait pas partie des contrôles de base
La FIA contrôle sur chaque voiture le poids, la quantité de carburant restante, et la taille des ailerons et les géométries de manière succincte. En revanche, c’est seulement un échantillon de voitures qui se font contrôler de manière plus profonde, avec notamment les vérifications sur la planche sous le plancher, incriminée dans les cas de Hamilton et Leclerc.
La question se pose depuis dimanche, de savoir si l’usure de la planche doit faire partie des contrôles systématiques d’après-course, bien que cela puisse demander davantage de moyens et de temps de la part des commissaires de course, menés par le délégué technique de la FIA, Jo Bauer.
Néanmoins, ce type de contrôles est surtout dissuasif, à l’image d’un contrôle antidopage dans d’autres sports et même en F1, en sachant que les équipes peuvent être prises au hasard en défaut de respect du règlement.
Dès lors, le fait de continuer à tester des échantillons de voitures peut aussi fonctionner pour garder les procédures d’après-course relativement simples, et ainsi éviter de trop rallonger la période d’attente de confirmation des classements.
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