Pirelli : Un arrêt demain, mais avec un relais en durs ?

Durs ou médiums ? Les températures en décideront

Par Alexandre C.

16 mars 2019 - 12:50
Pirelli : Un arrêt demain, mais (...)

Les premières qualifications de l’année ont livré leurs enseignements du côté des nouveaux Pirelli.

Le manufacturier italien a tout d’abord noté l’écart très mince en Q1. Seulement une seconde séparait le premier de la séance et le premier éliminé, un écart « qui a rarement été aussi serré » selon Pirelli.

Le record de la piste a été battu par Valtteri Bottas dès la Q2, même si le nouveau règlement était censé ralentir les voitures, par ailleurs plus lourdes que l’an passé.

Parmi les éléments qui ont pu échapper au public, Pirelli relève Ferrari avait adopté une stratégie décalée : les Rouges ont été les seuls à chausser les médiums au début des qualifications.

« Comme d’habitude, les temps les plus rapides ont été signés à la fin de chaque session, avec la baisse continue des températures » détaille Mario Isola, le responsable de la F1 chez Pirelli. « Les séances ont souligné à quel point les écarts étaient serrés lors de cette première session de la saison. »

« La performance des pneus était solide sur chaque composé. Ferrari a été très rapide en médiums en Q1 également. »

Ce constat étant posé, quelles sont les stratégies possibles en course ?

Selon Pirelli, la stratégie la plus rapide est, sur le papier, une stratégie à deux arrêts : deux relais en tendres de 21 tours chacun, suivis par un relais plus court de 16 tours. Mais puisqu’il est difficile de doubler à Melbourne, toutes les écuries devraient plutôt s’orienter vers une stratégie à un seul arrêt, « une stratégie extrêmement proche en termes de chrono global et qui comporte moins de risques de toute façon », estime Pirelli.

La stratégie optimale est ainsi à un arrêt : premier relais en tendres, pendant 27 tours ; puis, pour finir, un plus long relais de 31 tours en médiums.

Une autre stratégie, à l’efficacité très proche, consiste à commencer en tendres, pour 24 tours, et à prolonger le relais avec des durs pendant 34 tours.

Pirelli relève également que la nouvelle règle, qui récompense d’un point le meilleur tour (pour un pilote du top 10), « pourrait pousser certains pilotes à adopter une stratégie à deux arrêts, selon les circonstances appropriées. »

Un autre facteur, conclut Mario Isola, pourrait trancher entre ces deux choix : les températures.

« Avec trois stratégies potentielles très proches sur le papier, comme d’habitude, tout dépendra des températures de la piste et la dégradation des pneus tendres le dimanche. Avec des températures plus élevées, la dégradation des tendres tend à être aussi plus élevée, ce qui pourrait pousser les équipes à s’arrêter plus tôt pour chausser les durs, à ou à faire plus d’un arrêt. »

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