Pirelli reconnaît avoir été conservateur pour le GP de France

De quoi permettre aux F1 de davantage pousser ?

Par Alexandre C.

19 juin 2019 - 16:52
Pirelli reconnaît avoir été conservateur

Pirelli a été relativement prudent pour ce week-end au Paul Ricard : les composés amenés seront les C2 (durs), C3 (médiums) et C4 (tendres) de la gamme, soit la même nomination que pour Melbourne, Shanghai et Bakou.

Les équipes ont fait des choix similaires dans leur sélection. A noter que Max Verstappen a choisi un train de médiums de plus que ses rivaux directs. Les pneus tendres ont été dans l’ensemble plébiscités.

Pirelli rappelle que le circuit a été resurfacé en profondeur depuis l’an dernier, un tiers de l’asphalte étant totalement nouveau. La surface devrait ainsi avoir un niveau de performance constant sur un tour. L’asphalte demeurera lisse, causant une faible dégradation des pneus.

Cependant, les températures élevées en cette période de l’année, au Castellet, pourraient apporter plus de dégradation thermique aux pneus.

Le Paul Ricard est une question de forces latérales, plus que de motricité ou de freinage, poursuit Pirelli. Il devrait donc être plus facile de trouver le bon équilibre de réglages entre les températures des pneus arrière et des pneus avant. La longue ligne droite du Mistral pourra d’ailleurs rafraîchir les pneus avant. Les zones de freinage, très exigeantes, doivent être aussi prises en compte. Le virage 13 est ainsi le deuxième de la saison le plus exigeant pour les pneus, après le virage 1 de Shanghai.

Au niveau stratégique, un seul arrêt fut la bonne option choisie l’an dernier par la plupart des pilotes. Une voiture de sécurité précoce avait influencé les options stratégiques.

« Notre choix de pneus est légèrement plus conservateur que pour 2018 » explique Mario Isola pour Pirelli. « Par conséquent, les pilotes devraient pouvoir davantage pousser du début à la fin de chaque relais. »

« Comme à Barcelone et à Silverstone, nous avons utilisé les bandes de roulement moins épaisses l’an dernier au Paul Ricard, donc nous pouvons de nouveau faire une comparaison directe au sujet de l’évolution des voitures depuis 2018. Même si une large portion du tracé a été resurfacée, cela ne devrait pas changer véritablement les caractéristiques du circuit. »

« Ce ne sera que la deuxième fois que nous nous rendrons sur ce circuit. Les équipes n’ont pas encore 100 % des données nécessaires, donc nous verrons beaucoup d’apprentissage en piste. Nous avons déjà utilisé le Paul Ricard cette année en essais Pirelli, mais sur une portion beaucoup plus courte et à part du circuit utilisé pour le week-end de Grand Prix. »

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