Pirelli : Les rares opportunités ont été ’anéanties’ par le drapeau rouge

Aucune stratégie n’a pu s’avérer osée à Monaco

Par Emmanuel Touzot

28 mai 2024 - 13:35
Pirelli : Les rares opportunités ont (…)

Pirelli a tiré le bilan du Grand Prix de Monaco de F1, et a salué la victoire de Charles Leclerc. Le manufacturier explique que les pilotes étaient très divisés entre pneus mediums et durs au départ, mais que le drapeau rouge a tout changé.

Tous les pilotes ont pu inverser leur choix pendant l’interruption, et ainsi ne pas avoir à repasser par les stands pour la plupart d’entre eux. Seul Logan Sargeant est resté en pneus durs, ce que l’Américain a reproché à son équipe.

"Tout d’abord, félicitations à Charles Leclerc et à la Scuderia Ferrari pour leur victoire. Nous ne pouvons que commencer à imaginer ce que signifie pour Charles d’avoir triomphé dans les rues de la ville où il a grandi !" a déclaré Mario Isola, directeur du programme F1 de Pirelli.

"Côté pneus, la course de Monaco ne présente généralement pas beaucoup d’options et ce dimanche, même ces quelques possibilités ont été pratiquement anéanties par le drapeau rouge dans le premier tour."

"En fait, l’arrêt de la course signifiait qu’un arrêt au stand n’était plus nécessaire, comme les pilotes peuvent changer gratuitement de pneus. Nous savions que le Dur et le Medium pouvaient parcourir toute la distance s’ils étaient gérés correctement et c’est ce qu’ont fait presque tous les pilotes."

"Des groupes ont été formés en fonction du composé qu’ils utilisaient et au sein de ces groupes, il y avait des jeux de chat et de souris, visant à amener les autres pilotes à commettre des erreurs, mais cela n’a jamais vraiment créé d’opportunités de dépassement, ni de chances de changer de stratégie pour mélanger les choses."

Les stratégies des pilotes ayant eu un arrêt gratuit ont aussi été limitées : "Ceux qui sont allés aux stands l’ont fait ’gratuitement’, c’est-à-dire sans perdre leur position en piste. Ils ont ensuite pu attaquer avec une piste dégagée pendant un petit moment, tournant des secondes entières plus vite que ceux qui géraient leurs pneus."

"Mais ensuite, une fois de retour dans le trafic, ils ont dû se contenter d’avoir une vue rapprochée de la voiture qui les précédait. Cela explique pourquoi les dix premières places n’ont jamais changé du premier au dernier tour."

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