Pirelli félicite Ferrari et Albon pour leur gestion des gommes à Montréal
La fin du cauchemar pneumatique pour Ferrari ?
Les stratégies à un arrêt étaient finalement possibles dimanche dernier à Montréal, contrairement aux prévisions de Pirelli.
Dans le top 10, six pilotes se sont ainsi arrêtés deux fois comme prévu. Mais les quatre restants, c’est-à-dire Sergio Pérez, les deux Ferrari et Alexander Albon, n’ont fait qu’un seul arrêt, profitant d’une stratégie décalée possible grâce à l’entrée en piste de la voiture de sécurité.
16 pilotes partaient en médiums, seuls quatre (Pérez, Bottas, Magnussen en durs, et Gasly en tendres) faisant un choix contraire.
Sans surprise, le pneu dur a couvert le plus de distance dans la course (70 % du total) et sans surprise encore, le pneu tendre a été le moins utilisé. Seul Pierre Gasly s’en est servi au départ et Sergio Pérez dans les ultimes boucles, pour glaner le point du meilleur tour.
Le pneu C4 médium a lui été plutôt utilisé (28 % des tours couverts), notamment par Max Verstappen et Lewis Hamilton dans leurs derniers relais.
Mais la performance pneumatique du jour était à mettre au crédit d’Alexander Albon : le pilote Williams, qui ne s’est plus arrêté après la voiture de sécurité, a couvert 58 tours en durs, tout en retenant ses plus rapides poursuivants derrière lui, comme l’Alpine d’Esteban Ocon.
Charles Leclerc a enfin couvert le plus de tours en médiums (39) au terme d’un premier relais très efficace pour Ferrari, qui ne s’est finalement pas trompée sur la stratégie en ne s’arrêtant pas derrière la voiture de sécurité.
« C’était une course très intéressante » commente Mario Isola pour Pirelli.
« Ce fut la course plus équilibrée depuis le début de la saison, comme le montre la feuille de résultats, avec quatre pilotes de quatre équipes différentes qui ont tous terminé en moins de 20 secondes. »
« Notre prédiction selon laquelle une stratégie à deux arrêts aux stands était la meilleure, s’est confirmée puisque les trois premiers l’ont tous adoptée, même s’ils y sont parvenus de manière différente. Cependant, la stratégie à un arrêt s’est avérée être une alternative valable, comme l’ont démontré les deux pilotes Ferrari : Leclerc et Sainz ont dépassé la mi-distance de course sur les Mediums sans dégradation significative en termes de performance des pneus, signe que leur voiture progresse sur le plan des réglages. »
« Les températures étaient plus basses le dimanche que le vendredi, ce qui a contribué à réduire le risque de surchauffe des pneus. Un autre facteur qui a joué un rôle important dans la gestion des pneus a été le fait que la piste s’est gommée très rapidement pendant la course, même si elle était initialement très sale après qu’il ait plu pendant presque toute la journée de samedi. »
« Personnellement, ce fut un honneur pour moi, au nom de Pirelli, le sponsor titre de la course, de remettre le trophée des constructeurs à Adrian Newey, quelqu’un qui a tant contribué à l’histoire de cette équipe et de notre sport et qui continue à le faire, le jour même où Red Bull a célébré sa 100e victoire. »
Pirelli
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