Pirelli explique la raison de ses pneus brillants
Cela n’affecte en rien les gommes
Dans le cadre des présentations de monoplaces et des premiers essais de la saison, il était facile de repérer chez Pirelli l’utilisation de pneus très brillants. Une caractéristique inédite qui a donné lieu à des spéculations sur la composition des pneus, ou sur le traitement de ceux-ci par les équipes. Il n’en est rien, comme l’a révélé le manufacturier italien.
En réalité, le procédé de fabrication a évolué et les moules ont changé, comme le détaille Mario Isola, directeur de la compétition : "La raison pour laquelle nous avons introduit cette technologie, c’est parce que l’hyper-tendre de l’année dernière et les C4/C5 (les deux plus tendres de cette saison, ndlr) sont très collants et, lorsque l’on cuit les pneus, c’est difficile pour le moule."
"On voit des petites imperfections sur la bande de roulement à cause de cette adhérence entre le composé et les moules. Avec les nouveaux moules, c’est nettement meilleur. Ils sont plus jolis et meilleurs, mais en termes de spécifications, ils sont en tous points similaires à ceux utilisés à Abu Dhabi en fin d’année dernière."
Il confirme par ces mots que la surface brillante n’est en rien moins adhérente que les anciennes gommes : "C’est quelque chose qui ne changera rien une fois sortis de la voie des stands."
"Ce qui peut se passer, c’est que si les pilotes installent un nouveau jeu de pneus et font quelques tours lents, à cause du carrossage, ils n’usent pas la partie extérieure du pneu. Quand ils reviendraient dans les stands, on verrait alors la partie extérieure plus brillante. Mais c’est tout."
Contrairement à ce que Pirelli envisageait, la température des couvertures chauffantes n’a pas été baissée à l’avant, mais bien à l’arrière comme c’était prévu : "Nous avons décidé de garder la température maximale à 100 degrés à l’avant, tandis que la température des couvertures à l’arrière est désormais de 80 degrés."
"En parlant aux équipes, on s’est rendu compte qu’elles craignaient quelques problème possibles avec la chauffe des pneus avant, qui est un peu plus délicate. Avec 80 degrés pour les pneus arrière, nous avons l’opportunité de baisser nos prescriptions au sujet de la pression. Par rapport aux premiers essais de l’année dernière, nous avons 2 psi en moins dans les pneus arrière."
Pirelli
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