Piloter pour Ferrari, ’un rêve devenu réalité’ pour Shwartzman
Fuoco a été heureux de reprendre le volant d’une F1
Robert Shwartzman a pris part à sa première séance officielle de Formule 1 à Abu Dhabi, après avoir piloté fin septembre une monoplace de 2017 lors d’un événement promotionnel. Le pilote de F2 a d’abord eu cinq tours de mise en jambe avant de se lancer dans un long programme, et il a parcouru 129 tours du circuit d’Abu Dhabi, soit près de deux courses et demie.
"Je me sens très bien, parfaitement, c’est un rêve devenu réalité !" a déclaré le pilote russe. "Vous savez, quand vous êtes petit et que vous regardez Ferrari gagner, vous vous demandez quand ce jour viendra où vous serez assis dans cette voiture pour la piloter. C’est arrivé aujourd’hui et c’était très bien."
"J’ai l’impression que ce n’est que le début, c’est le moment où vous comprenez que vous venez de commencer votre travail et que vous devez travailler dur pour progresser. Je suis heureux d’être enfin arrivé à ce point et d’avoir franchi cette étape pour mon avenir. C’est très bien."
"Ce n’était pas la journée la plus facile et je suis assez épuisé maintenant parce que j’avais beaucoup de nouvelles choses à gérer, beaucoup d’informations et beaucoup de roulage ! J’ai un peu mal à la nuque à cause du freinage, mais à part ça, je me sens vraiment bien."
Antonio Fuoco, de son côté, a effectué son quatrième roulage officiel en F1. L’Italien, qui coache les jeunes pilotes à la Ferrari Driver Academy, a pris du plaisir pour cette expérience plus réelle que celles dont il a l’habitude : "C’était une très bonne journée et nous avons réussi à terminer notre programme, en effectuant 126 tours, soit plus de deux distances de course. Avec l’équipe, nous avons recueilli beaucoup de données à analyser qui nous seront utiles pour la saison prochaine."
"En tant que pilote spécialisé dans le travail sur le simulateur, il est extrêmement utile pour moi de pouvoir monter dans la voiture de temps en temps, pour me familiariser à nouveau avec ce que l’on ressent dans le cockpit. En plus de cela, nous avons pu travailler spécifiquement sur la vérification de la corrélation entre nos outils à Maranello et la SF1000 en piste."
Il considère chaque roulage avec la Scuderia comme un accomplissement en soi : "Enfin, je dois dire que chaque fois qu’on me propose de sauter dans une Ferrari, je suis plutôt excité. En tant qu’Italien, je suis très fier de faire partie de cette famille depuis huit ans et je remercie l’équipe de m’avoir choisi pour piloter à nouveau cette fois-ci."
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