Piastri veut comprendre pourquoi il a eu ’beaucoup de mal avec les pneus’
Le pilote McLaren F1 termine cinquième en Hongrie
Après sa quatrième place en Grande-Bretagne, Oscar Piastri a terminé cinquième en Hongrie. Le pilote McLaren F1 était deuxième au premier relais mais a connu une fin de course plus difficile, notamment en matière de gestion des pneus.
"C’était difficile. Le premier relais était bon, le départ était très bon. Les deuxième et troisième relais étaient moyens. Il me manquait juste beaucoup de rythme. Je ne sais pas trop pourquoi. J’ai eu beaucoup de mal avec les pneus et c’était un point clé. Il y a quelque chose à revoir" a déclaré l’Australien.
"Je sens que j’ai fait du bon travail dans le premier relais et que j’ai eu du mal dans les deux suivants. Et je suis finalement heureux de conserver la cinquième place. À un moment donné, j’ai pensé que nous serions plus loin que cela. Lando [Norris] finit 30 secondes devant moi donc de toute évidence, la voiture est capable de plus que cela."
Piastri reconnait que le travail sur la dégradation des pneus sera une priorité pour la suite de la saison : "Nous allons donc examiner ce que je peux faire de mieux pour mieux gérer les pneus et apprendre. C’est une de mes premières courses avec plusieurs arrêts aux stands et beaucoup de dégradation."
"C’est une manière difficile d’apprendre. Donc, il y a eu certaines difficultés inattendues et je veux faire un meilleur travail que ça. Je dois me mettre en position de me battre à hauteur de lui, et j’espère faire mieux dès la prochaine fois."
Un défi physique "difficile" pour le rookie
Il admet que le Hungaroring a été un grand défi physique : "Oui c’était difficile, il y abait beaucoup de virages, certains rapides donc mon cou le sent. Et la chaleur était difficile. C’est un tour assez court, il y a beaucoup de virages, peu de lignes droites, et 70 tours."
"Donc c’est une course difficile, et quand vous regardez derrière et que vous voyez une Red Bull et une Mercedes qui reviennent sur vous, ce n’est pas le meilleur feeling ! Mais je ne suis pas détruit, et c’est une bonne motivation pour la suite de la saison."
Dépassé par Sergio Pérez, il explique pourquoi il n’a pas trop lutté : "J’aurais pu défendre plus durement au virage 1, c’était difficile de le reprendre à l’extérieur au virage 2 et il était plus rapide, donc j’aurais pu faire certaines choses différemment. Si j’avais été dans la lutte, j’aurais surement plus attaqué pour reprendre ma place, mais ça n’avait pas grand intérêt."