Piastri : Je sais quand je fais du bon travail et quand je n’ai pas été à la hauteur
Le pilote McLaren F1 tire un bilan lucide de sa saison
Oscar Piastri est heureux de voir son équipe évoluer depuis le début de saison. Le pilote McLaren F1 a fait ses débuts dans des conditions difficiles, au volant d’une MCL60 peu performante, mais qui a grandement évolué pour devenir une voiture très performante.
"Je pense qu’il est très positif de voir l’impact que nos évolutions ont eu sur la voiture. Depuis que j’ai reçu le premier gros package à Silverstone, les choses ont heureusement changé par rapport aux problèmes que nous avons rencontrés pendant la première partie de la saison" a déclaré Piastri.
"Cette amélioration est encourageante car elle signifie qu’il y a une bonne corrélation entre le développement à l’usine et les performances sur la piste, et nous espérons que cela se poursuivra l’année prochaine."
"Notre rythme de progression a été très satisfaisant et je pense que nous avons été surpris que la voiture soit aussi rapide sur des circuits où nous n’étions pas sûrs de son comportement, ce qui est une autre raison de faire preuve d’un optimisme prudent."
Un "énorme processus d’apprentissage"
Il aimerait évidemment davantage de performance et de meilleurs résultats, mais l’Australien tire un bilan positif de sa saison : "Je pense qu’en tant que pilote de course, on en veut toujours plus. Nous sommes programmés pour cela, donc il y a certainement eu des moments que j’aurais voulu améliorer."
"Cette année a été un énorme processus d’apprentissage avec tant de choses nouvelles pour moi, nouveaux circuits, nouvelle équipe, et ma première année dans le sport. Cela dit, j’ai vécu des moments fantastiques, comme la victoire au Sprint et la deuxième place au Qatar, mon premier podium au Japon et le samedi à Spa, qui ont tous été formidables."
"Le fait d’avoir manqué le podium face à Lewis à Silverstone, uniquement à cause d’une période de voiture de sécurité inopportune, est toujours quelque chose que je peux considérer comme un moment fort. J’ai beaucoup appris."
Face aux commentaires disant que sa saison est la meilleure pour un débutant depuis Lewis Hamilton, Piastri se veut prudent. Il préfère ne pas se comparer avec le Britannique mais apprécie le soutien de ses fans et du public.
"J’essaie de ne pas trop m’attacher aux comparaisons ou aux commentaires pour être honnête. C’est évidemment formidable de recevoir du soutien et de la reconnaissance, ce dont je suis très reconnaissant, et j’ai reçu beaucoup de messages gentils sur les réseaux sociaux, mais je n’essaie pas d’y voir plus que cela."
"En fin de compte, je me fixe mes propres normes et je sais quand j’ai fait du bon travail ou quand je n’ai pas été à la hauteur, alors j’essaie de m’en tenir à cela. De plus, les règles en matière de tests étaient différentes à l’époque de Lewis et il n’y avait pas de courses Sprint, donc les comparaisons ne sont pas vraiment possibles."
"L’impression de faire partie de la famille"
Piastri est reconnaissant d’avoir été si bien accueilli dans l’équipe depuis son arrivée par le PDG Zak Brown et le directeur Andrea Stella : "Zak et Andrea ont été formidables avec moi et m’ont très bien accueilli dans l’équipe. J’ai eu l’impression de faire partie de la famille dès mon premier jour au MTC."
"La confiance qu’ils ont en moi et le désir qu’ils ont manifesté de prolonger mon contrat jusqu’en 2026 m’ont donné une grande confiance. Il est important de noter qu’Andrea possède une immense expérience technique et que le fait de l’avoir à mes côtés au début de ma carrière est un réel avantage. J’ai vraiment apprécié de travailler avec eux deux."
Désormais, la F1 se rend à Las Vegas pour une course inaugurale, et Piastri décrit les défis qui attendent la F1 dans la capitale du jeu : "C’est un circuit assez long. Je pense que seules Spa et Djeddah sont plus longs, mais c’est une piste aussi très fluide avec pas mal de lignes droites et de sections à grande vitesse."
"Je pense qu’il sera très rapide avec des réglages à faible appui sur les voitures, similaires à ce que l’on peut attendre dans des endroits comme Monza et Spa. Il est difficile de dire comment nous irons tant que nous n’aurons pas pris le pouls de la course, mais j’espère que nous pourrons donner un bon coup de collier."
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