Piastri et sa relation avec Norris : très bonne, et ce n’est que le début…
L’Australien n’a pas déçu pour son année de rookie
Oscar Piastri a été élu ‘rookie de l’année’ lors du dernier Gala FIA – il faut dire que face à la concurrence de Logan Sargeant, il n’y avait guère de suspense.
Chez McLaren, Piastri est monté en puissance durant la deuxième moitié de saison, avec notamment sa victoire en course sprint, au Qatar, ou encore ses deux podiums.
Surtout, l’Australien est apparu très vite en confiance dans sa monoplace, dès les premiers Grands Prix. Et forcément, les résultats récents n’ont fait que renforcer la confiance de l’ancien champion F3 et F2, comme celui-ci le confirme aujourd’hui.
« Une grande partie de la confiance - qu’elle soit bonne ou mauvaise - vient des résultats et je pense qu’il suffit parfois d’un bon résultat pour que vous soyez convaincu que vous pouvez y arriver. »
« Pour ma part, j’ai toujours essayé de ne pas regarder les résultats, mais plutôt de me concentrer sur la façon dont j’ai ressenti les choses et sur la qualité de mon pilotage. »
Piastri s’était mis la pression en arrivant cette année en F1 - avec une excellente réputation, puisqu’il avait remporté coup sur coup la F3 et la F2.
« J’ai essayé de minimiser les choses, mais il y avait beaucoup d’attentes au début de l’année. Avec mes résultats en carrière junior que j’avais… évidemment, je n’ai pas pris le chemin le plus direct vers la F1. Il y avait donc beaucoup d’attentes extérieures. Et aussi, en ce qui me concerne, je voulais vraiment performer et essayer de faire ce que j’ai été capable de faire dans les catégories juniors. »
Un des tournants de la saison pour Piastri fut le Grand Prix de Grande-Bretagne : la McLaren était l’une des meilleures F1 grâce à ses évolutions, reçues depuis l’Autriche. Et à Silverstone, sans un mauvais timing de voiture de sécurité, le pilote McLaren aurait pu terminer sur son premier podium dans le Grand Prix à domicile de son équipe...
« Je dirais que c’était énorme... J’ai ressenti l’amour du public ce week-end-là, c’est certain. »
« C’était sans aucun doute mon week-end le plus complet, ou l’un des deux, de l’année - je pense toujours, pour être honnête, que c’était probablement mon week-end le plus complet. J’en étais très heureux. »
« C’était la course à domicile de l’équipe, nous avons eu beaucoup de soutien de la part de la foule. Lando et moi avons tous deux réalisé de bonnes performances ce week-end, et j’ai donc ressenti l’amour de la foule et des médias - même si je n’ai jamais prêté beaucoup d’attention à l’aspect médiatique des choses. »
« Mais c’est toujours agréable d’avoir des gens qui disent du bien de vous, je suppose. C’était vraiment le premier week-end où les choses se sont accélérées et aussi le premier week-end où je me suis dit ‘c’était un week-end solide où j’ai eu l’impression d’avoir tiré le meilleur de moi-même’. »
Piastri ne s’est pas fait manger tout cru par Norris
Piastri a aussi tenu le choc face à un pourtant redoutable Lando Norris – ce ne fut pas le cas, l’an dernier, pour un certain Daniel Ricciardo.
Et là encore, sa capacité à inquiéter parfois (quoique pas si souvent) son coéquipier en performance pure, a renforcé sa dynamique de confiance.
« En F1, il n’y a que votre coéquipier auquel vous pouvez vous comparer directement, et Lando [Norris] a été une très bonne référence. Donc, d’une certaine manière, au début en tout cas, voir comment je me débrouillais était un peu un instrument de mesure pour moi-même. »
« C’est probablement ce qui m’a donné confiance en moi et qui m’a permis d’obtenir des résultats plus tard dans l’année. Mais aussi, le simple fait de savoir que je peux me mêler à ces gars… le fait de savoir que maintenant, je suis ici avec McLaren pour encore trois ans au moins, tout cela renforce votre confiance. »
Aujourd’hui, Oscar Piastri est-il enthousiaste à l’idée de faire équipe, pour plusieurs années encore, avec Lando Norris chez McLaren ?
« La relation avec Lando a été très bonne depuis le début, en particulier notre relation de travail - elle a été très forte. »
« Nous avons toujours dit des choses assez similaires sur ce que nous attendons de la voiture, ce qui est rassurant pour les ingénieurs et aussi pour nous, car nous voulons les mêmes choses. Bien sûr, il y a de légères différences ici et là, mais globalement on veut la même chose. Ce qui est très utile, et puis nous avons appris à nous connaître de mieux en mieux tout au long de l’année. »
« J’ai l’impression que nous sommes en bonne position. Il est évident que nous allons nous côtoyer pendant encore quelques années, avec Lando, ce qui est passionnant. Mais j’ai l’impression de faire partie de l’équipe et j’attends avec impatience les prochaines années. »
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