Piastri est flatté par la comparaison avec Prost
"D’après ce que j’entends ou lis, je vois des similitudes entre nous"
Oscar Piastri est flatté par les éloges récents de son talent et de son potentiel, venant de personnalités très haut placées ces derniers temps.
Cette semaine encore, même si c’est le coéquipier de Piastri, Lando Norris, qui a le plus de chances de remporter le titre en 2024, l’ancien directeur général de la F1, Bernie Ecclestone, a salué le pilote McLaren de 23 ans.
"Cet Australien, je pense, est un type magique. Il serait, à coup sûr, champion du monde dans les deux prochaines années si la voiture continue à fonctionner comme elle le fait. Il se démarque vraiment de tous les autres".
Il n’est pas surprenant qu’Ecclestone soit un fan de Piastri, étant donné que l’Australien a souvent été comparé à Alain Prost - le pilote qu’Ecclestone cite régulièrement comme le plus grand pilote de Formule 1 de tous les temps.
"C’est une comparaison qui m’honore, surtout parce qu’Alain était l’un des pilotes les plus titrés de notre sport," répond Piastri.
"Je n’étais même pas encore en vie lorsqu’il courait donc je n’ai pas une vue d’ensemble, mais d’après ce que j’entends ou lis à son sujet, je vois des similitudes entre nous."
"Prost avait un style de conduite très fluide et complet. Il était très précis dans son travail. Je peux le constater chez moi aussi et d’après ce qu’on dit de mon travail."
Piastri connaît personnellement le quadruple champion du monde Prost, puisqu’ils ont travaillé ensemble chez Alpine il y a quelques années seulement avant les débuts de l’Australien en F1.
"Je lui ai parlé plusieurs fois quand j’étais encore chez Alpine," confirme Piastri. "C’était incroyablement intéressant de discuter avec lui et il m’a aussi donné quelques conseils."
L’un de ces conseils concernait peut-être la façon de minimiser les accidents et les incidents, Prost ayant admis qu’il ne conduisait une voiture qu’à 99,9 % de son potentiel maximum.
"Ce n’est plus tout à fait comme ça aujourd’hui," insiste Piastri. "A notre époque, il faut toujours conduire à la limite."
"Quand Prost courait, les voitures étaient moins fiables et moins sûres, donc dépasser la limite avait des conséquences bien plus importantes qu’aujourd’hui. Mais on ne peut toujours pas escalader les vibreurs à chaque tour."
"Aujourd’hui, il s’agit d’atteindre précisément la limite. Si vous restez un dixième en dessous, vous êtes trop lent. Si vous la dépassez, les pneus vous punissent. C’est une ligne fine."
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