Piastri compare ses trois titres en formules de promotion
Le pilote McLaren F1 a préféré son année en F2
Oscar Piastri s’est exprimé sur ses trois années de titre en formules de promotion. Le pilote McLaren F1 a enchaîné les couronnes en Formula Renault Eurocup, en F3 et en F2, entre 2019 et 2021. Il compare ses différentes saisons de préparation à la Formule 1 et note sa principale qualité.
"Je pense que c’est probablement la régularité, et j’aimerais aussi être toujours rapide" a déclaré Piastri. "Cela aide toujours. Je pense qu’au cours de ces trois championnats, en particulier la saison de Formule 3, j’ai eu quelques problèmes en qualifications. Je ne me suis pas qualifié sur la première ligne."
"Mon coéquipier, Logan [Sargeant], a décroché trois pole positions d’affilée à un moment donné, mais je n’ai jamais été en première ligne. C’est mon sens de la course et ma régularité qui m’ont permis de remporter ce titre. J’ai également eu des problèmes avec le système DRS tout au long de l’année."
"Mais cette constance m’a vraiment aidé, et je pense que j’ai probablement manqué de cela dans mon championnat de Formule Renault. J’ai commis un peu trop d’erreurs, mais j’avais suffisamment de marge de manœuvre lorsque je commettais quelques erreurs."
"Je pense que la saison de F2 a été de loin ma meilleure année. J’ai tout mis en place. J’étais rapide, mais j’étais toujours là quand il le fallait. En particulier avec les deux grilles inversées cette année-là, il fallait toujours être dans les dix premiers pour être sûr d’être dans la grille inversée."
Une bien meilleure adaptation à la F2
A l’inverse de la F3, Piastri a été le pilote le plus prolifique en qualifications en matière de pole positions. Il ne comprend pas comment il a pu inverser à ce point la tendance dans l’exercice sur un tour, d’une année sur l’autre.
"Pour être tout à fait honnête, je ne sais toujours pas ce qu’il en est aujourd’hui. J’ai traversé la F3 sans aucune pole position, pas même une première ligne. En F2, je crois que je me suis qualifié en septième position à Bahreïn lors de la première course, et en troisième position à Monaco et à Bakou."
"Puis j’ai fait la pole position lors des cinq manches suivantes. Je ne sais pas ce que j’ai vraiment changé. Je pense que j’étais juste très en phase avec la voiture et les pneus. Ma compréhension de la voiture de F2 était tout simplement meilleure que celle que j’avais en F3."
Il n’exclut pas que la saison difficile liée au Covid en 2020 l’ait empêché d’avoir un bon feeling avec sa monoplace : "Je pense que le fait d’avoir le Covid-19 pendant la saison de F3 n’a pas aidé non plus, parce que nous avons eu les tests de pré-saison, puis environ quatre mois de congés."
"Et je n’ai pas pu me développer en essais car nous n’en avons pas eu. Alors qu’en F2, nous avions un peu plus de temps pour les essais, et les courses étaient un peu plus espacées, donc j’ai eu un peu plus de temps pour y réfléchir. Et j’étais vraiment en phase avec la voiture."
"Lors de certaines séances de qualification, je pouvais presque sentir dès le premier tour que la voiture était assez bonne pour que je décroche la pole. Lorsque vous pouvez aborder chaque séance de qualification en vous disant ’si je fais juste mon travail correctement, cela suffira’, c’est un énorme boost de confiance."
"L’ajout de variables" aide l’Australien
Piastri n’est pas certain de devenir plus rapide à mesure que les voitures le sont aussi, mais il se sent plus à l’aise quand les voitures changent et qu’il doit s’adapter : "J’étais probablement plus à l’aise dans la Formule Renault que dans la F3, mais la F2 semblait très bien me convenir."
"Je ne sais pas si c’est nécessairement la vitesse de la voiture, et même en karting, c’était un peu la même chose. Plus le kart est rapide, plus j’ai l’impression d’être fort. Plus on monte dans la hiérarchie, plus tout devient technique. Lors du passage de la F3 à la F2, la voiture était beaucoup plus puissante et beaucoup plus lourde."
"La grande différence était les freins en carbone qui remplaçaient les freins en acier, ce à quoi il fallait un peu s’habituer. Maîtriser cela, maîtriser la gestion des pneus, les arrêts aux stands, les différents composés, ajouter toutes ces variables, c’est ce qui fait ma force."
"L’année où j’ai remporté la Formule Renault, c’était la première année de cette voiture, et je pense qu’il est important pour moi de me concentrer sur l’amélioration de la voiture ainsi que sur mon pilotage, ce qui m’aide à me concentrer sur ce que je ressens avec la voiture et sur la façon dont je dois la conduire pour en tirer le maximum."
"En F1, les voitures évoluent constamment. Elles sont nouvelles chaque année et tous les quatre ou cinq ans, elles sont complètement différentes en raison des changements de réglementation. L’ajout de ces variables semble m’aider davantage que la vitesse."
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