Pérez peut-il battre Verstappen ? ‘Il doit être réaliste’ avertit Horner…
Être plus constant, c’est l’objectif de Checo en 2024
Après avoir très bien commencé la saison, Sergio Pérez a commencé à nettement décoche à partir de Barcelone. La RB19 a évolué dans le mauvais sens pour lui (ou Sergio Pérez ne s’y est pas bien aussi adapté que Max Verstappen).
Au Grand Prix du Qatar, le Mexicain semblait avoir touché le fond en termes de performance pure. Il s’est alors enfermé à double tour, avec ses ingénieurs, dans le simulateur de Milton Keynes, pour examiner à fond ses lacunes.
Les derniers Grands Prix, à partir d’Austin, ont conséquemment marqué un (léger) redressement des performances de Checo. De quoi valider sa prolongation de contrat pour l’an prochain.
« C’était important pour lui » évoque aujourd’hui Christian Horner, au sujet de la ‘retraite forcée’ de Sergio Pérez dans le simulateur après Loisail.
« Parce que nous savons de quoi il est capable et que nous n’avons pas vu le meilleur Sergio. Ce que nous avons vu au début de l’année - si vous pensez à l’Azerbaïdjan, à l’Arabie Saoudite, à Bahreïn et aux courses de début de saison - il était phénoménal. Même à Monza, son Grand Prix était formidable. »
« Mais ensuite, cette première série de courses hors d’Europe... tout a commencé à s’effondrer pour lui. Un pilote moins doué que lui se serait effondré sous la pression et les attentes. Mais il s’est ressaisi, il a travaillé dur. Il est venu s’installer dans le simulateur avec ses ingénieurs. Et à ce tournant de la saison, il s’est vraiment repris et a fait de belles courses. »
Sans aller jusqu’à qualifier Sergio Pérez de "wingman", comme l’avait fait Toto Wolff au sujet de Valtteri Bottas, Christian Horner n’a jamais placé le Mexicain aussi haut que Max Verstappen dans ses déclarations publiques.
Comment gérer le fait d’avoir un pilote numéro 1 et un pilote numéro 2 dans l’équipe, sans que cela soit aussi clairement dit ? Et surtout, comment faire comprendre à Sergio Pérez que le titre mondial n’est peut-être pas le meilleur objectif pour lui ?
« Nous savons de quoi Checo est capable, il sait ce que l’on attend de lui - et il se mesure à un talent générationnel. Et c’est difficile. C’est très dur. Mais il a exactement les mêmes chances que Max. Il en est conscient. Et je pense que nous avons juste besoin de le voir fonctionner à un niveau plus constant, plus régulier tout au long de l’année prochaine sur 24 courses. »
Christian Horner a-t-il confiance en Sergio Pérez pour atteindre ces objectifs même mesurés ?
« Oh, je pense qu’il peut le faire. Avec la forme dans laquelle se trouve Max, vous pouvez voir qu’il est inarrêtable. Mais il faut être réaliste dans ses propres objectifs. Et je pense que Checo sait quels sont ces objectifs. »
Et si Sergio Pérez ne performait pas ? Le retour de Daniel Ricciardo chez AlphaTauri a déjà soulevé quelques spéculations... et si l’Australien remplaçait le Mexicain ?
« Cela venait des médias, oui » rétorque Christian Horner. « Pas une seule conversation en interne. »
« C’est juste vous qui aviez quelques colonnes à remplir, je pense. C’est formidable de retrouver Daniel et il fait du bon travail chez AlphaTauri. Et bien sûr, ce que nous avons vraiment à l’esprit, c’est ce qui nous permettra d’avancer le mieux possible en 2025. »
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