Pérez : Je ne prendrai pas ma retraite sur un échec
Le pilote Red Bull veut rebondir après une année difficile
Sergio Pérez a connu un excellent début de saison, avec deux victoires en quatre courses, et l’espoir de disputer le titre mondial. Mais à Miami, alors qu’il s’élançait en pole position et Max Verstappen neuvième, c’est ce dernier qui s’est imposé, déclenchant une descente aux enfers pour le Mexicain qu’il explique par une RB19 lui convenant moins.
"Au début de la saison, la voiture me convenait parfaitement" a déclaré Pérez. "Mais les voitures évoluent au cours de la saison. Après Miami, les choses se sont dégradées. J’avais une voiture différente qui ne me convenait pas aussi bien. Ensuite, j’ai échoué plusieurs fois en Q3, ce qui a fait chuter ma confiance."
"Par conséquent, je pilotais moins bien. J’ai eu beaucoup de mal pendant l’été. Au début, je me battais pour le titre mondial, mais à partir du mois de mai, cela a changé. Je conduisais sans confiance. À un moment donné, je ne dépassais plus la Q2."
"C’était très difficile. Lorsque vous roulez avec une équipe de pointe, la pression de la performance augmente rapidement. Mais je n’ai pas abandonné et j’ai continué à travailler dur avec les ingénieurs pour résoudre les problèmes."
"J’ai repris confiance en moi lorsque j’ai réalisé que j’avais gagné des courses par mes propres moyens en début d’année. J’ose dire que je suis à nouveau à 100 %. Et j’ai de nouveau la conviction que je peux prétendre au titre mondial l’année prochaine."
L’aide d’un coach mental pour surmonter les difficultés
Pérez dément hésiter à quitter la F1, et assure qu’il fait tout pour retrouver son meilleur niveau : "La Formule 1 est mon sport, ma vie, ma passion, je ne me retirerai jamais sur un échec. Lorsque vous traversez une période difficile dans votre travail, il est difficile d’être joyeux à la maison avec votre femme et vos enfants."
"J’ai donc engagé un coach mental, car ma famille mérite d’avoir un père joyeux à la maison. Avec mon coach, j’ai travaillé à devenir la meilleure version de moi-même à la maison, mais aussi en tant que pilote."
"Grâce à cela, j’ai retrouvé la positivité. J’ai maintenant 33 ans, mais je continue d’apprendre chaque jour. Sur la piste, mais aussi en dehors. C’est en partie pour cette raison que je ne me lasserai jamais de la Formule 1. C’est vraiment incroyable ce que ce sport m’apporte encore."
Le Mexicain aimerait terminer sa carrière chez Red Bull mais sait que ce ne sera pas simple : "Je suis reconnaissant à Red Bull de m’avoir donné l’opportunité d’intégrer une équipe de pointe. Après tout, je suis un pilote qui n’est pas issu de leur propre programme de formation. Ce serait formidable si je pouvais terminer ma carrière ici."
"Mais il n’est pas facile d’être pilote dans cette équipe. Red Bull Racing fonctionne d’une manière différente de la plupart des équipes. Mais c’est aussi pour cela qu’ils ont autant de succès. À mon avis, leur voiture est construite selon une approche différente de celle des autres équipes. Il faut du temps pour s’y habituer."
"Le métier le plus difficile en Formule 1"
Une approche que Pérez ne critique pas, tout en rappelant les défis de son poste : "Et, bien sûr, il faut composer avec Max Verstappen en tant que coéquipier. Le passé a prouvé que ce n’est pas une tâche facile. Peu de pilotes peuvent supporter cette pression. Je l’appelle parfois : le métier le plus difficile en Formule 1."
Outre le titre mondial, Pérez explique que son plus grand rêve avant de quitter la F1 serait de gagner au Mexique devant son public : "En plus de devenir champion du monde, c’est mon plus grand rêve : une victoire au Mexique signifierait tout pour moi."
"C’est une guerre d’usure chaque année, cette course à domicile et le GP d’Austin une semaine avant. Il y a beaucoup de choses qui se passent lors de ces courses, mais dès que la visière se referme, je me concentre sur la course. Je vais faire tout ce que je peux pour gagner au Mexique."
En revanche, il assure qu’il ne demandera pas l’aide de Max Verstappen via des consignes pour tenter de gagner à domicile : "Cette victoire ne signifierait rien pour moi. Je veux le faire tout seul."
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