Pérez était à la limite face à Leclerc en fin de course à Imola
"N’importe lequel d’entre nous aurait pu faire une erreur"
Sergio Pérez a terminé deuxième du Grand Prix d’Emilie-Romagne, juste derrière l’autre Red Bull de Max Verstappen. Les deux hommes ont offert le premier doublé à l’équipe depuis le GP de Malaisie 2016, et le Mexicain est revenu sur une course durant laquelle il a surtout dû surveiller Charles Leclerc.
"Ca a vraiment bien commencé avec le départ. Je pense que nous avons tous les deux eu un très bon départ" note Pérez. "Et il s’agissait juste de s’assurer que ces intermédiaires durent, parce que je pouvais sentir la dégradation arriver. J’ai essayé de gérer un peu les pneus, mais ça n’a pas fait de différence."
"Ils étaient toujours morts vers la fin. Et c’est là que ma course a commencé. Et Charles a poussé assez fort vers la fin de tous les relais, donc nous étions toujours en compétition jusqu’à l’arrêt. On avait l’impression de contrôler la course jusqu’à la fin, mais ensuite il s’est arrêté."
"Il a essayé de nous attaquer, alors on s’est arrêtés à nouveau, et oui, on s’est assuré de ne pas faire d’erreurs. C’était assez difficile. Vous savez, il était vraiment très facile de faire une erreur. Donc pour revenir avec un doublé, c’est génial, un bon résultat d’équipe."
En lutte avec Leclerc pendant une majeure partie de la course, il a pu entrevoir les forces et faiblesses de la Ferrari F1-75 sur le circuit d’Imola : "Ils étaient extrêmement rapides dans la chicane. Je pense que leur vitesse lente était assez bonne."
"Et oui, on a vu avec Charles qu’il a fait une erreur à cet endroit, donc il a certainement poussé extrêmement fort à cet endroit et il m’a juste pris un peu de temps à chaque tour. Mais globalement, c’est un bon week-end pour l’équipe."
Plus rapide en pneus médiums, alors qu’il avait pris trois secondes d’avance sur Leclerc, Pérez a dû contrer la stratégie de Ferrari en fin de course et il s’est arrêté pour mettre des tendres. S’est ensuivie une bataille qui les a fait rouler à la limite, jusqu’à l’erreur du Monégasque.
"Je sentais que j’étais plus à l’aise d’aller jusqu’au bout avec ce pneu parce que Charles était sous mon contrôle. Mais quand il s’est arrêté, c’était comme une autre course et il fallait passer par cette phase de réchauffement des pneus dans ces conditions."
"Charles est revenu encore une fois car il avait des pneus plus chauds, on était de nouveau en compétition et on attaquait à fond avec des pneus froids. Je pense que n’importe lequel d’entre nous aurait pu faire une erreur."
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