Pérez confirme que les évolutions de Barcelone ont fait dérailler sa saison
La voiture a évolué dans le mauvais sens pour lui
Christian Horner a déjà prévenu Sergio Pérez : il sera sous pression en 2024.
Red Bull prendra « le temps qu’il faut » selon les mots du patron de Milton Keynes, pour décider de l’identité du futur coéquipier de Max Verstappen.
Lando Norris et Daniel Ricciardo sont les noms qui reviennent le plus souvent pour éventuellement remplacer Sergio Pérez… Mais la messe n’est pas encore dite.
Sous pression et à moitié soutenu par son équipe, Sergio Pérez sait ce qu’il doit faire pour conserver son baquet : hausser son niveau de jeu et ne plus connaître des trous noirs s’étalant sur plusieurs Grands Prix, comme durant la deuxième moitié de saison dernière.
« Je veux trouver de la constance, et construire une base solide » a ainsi confié Checo, conscient du défi devant lui.
Depuis les évolutions apportées sur la RB19 à Barcelone, Sergio Pérez a paru moins à l’aise dans la voiture. La Red Bull a effectivement évolué dans le sens du pilotage de Max Verstappen – ou bien le Néerlandais s’est plus vite adapté.
Sergio Pérez le confirme d’ailleurs : c’est bien à Barcelone que la roue a commencé à mal tourner pour lui.
« J’ai senti que la voiture était différente et j’ai dû réfléchir davantage à ma façon de conduire qu’auparavant. »
« C’était donc un peu le tournant de l’année. »
« Nous avons commencé l’année très fort lors des cinq ou six premières courses, mais ensuite nous n’avons pas pu progresser avec la voiture. C’est quelque chose qui m’a manqué cette année et que je veux améliorer massivement l’année prochaine. »
« Mais ces problèmes m’ont permis de mieux comprendre comment je réglais la voiture, dans quelle direction je devais aller lorsque j’avais des problèmes. Je pense donc que c’est quelque chose qui nous rendra plus forts l’année prochaine. »
Toutefois il y a eu un deuxième tournant apparemment dans l’année de Sergio Pérez : après le catastrophique Grand Prix au Qatar, Sergio Pérez s’est enfermé durant trois jours, avec ses ingénieurs, dans le simulateur de Milton Keynes. Pour trouver des solutions.
Ce travail de fond se poursuivra d’ailleurs cet hiver pour le Mexicain.
« Pendant l’hiver, nous allons prendre le temps d’examiner les choses avec les ingénieurs. »
« En dehors de cela, nous allons nous concentrer massivement pour voir comment progresser, avec la voiture, tout au long d’une saison. Je pense que c’est l’essentiel. »
« Si vous pensez à la façon dont nous avons commencé l’année… si nous avions pu continuer à progresser tout au long de de la saison, nous aurions eu une saison beaucoup plus forte. »
Red Bull
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