Partir avec les durs, le choix payant de Verstappen et Stroll

Les médiums se dégradaient moins que prévu

Par Alexandre C.

10 juin 2019 - 09:17
Partir avec les durs, le choix (...)

Le Grand Prix du Canada a été un peu moins animé que prévu, sur le plan stratégique. Sebastian Vettel et Lewis Hamilton ont adopté la stratégie la plus rapide sur le papier : un seul arrêt, avec un premier relais en médiums et un second en durs.

La majorité des pilotes n’ont fait qu’un seul arrêt. Valtteri Bottas a chaussé des tendres en toute fin d’épreuve, pour obtenir le point du meilleur tour.

Les températures étaient pourtant élevées à Montréal hier : 50 degrés sur la piste et quasiment 30 dans l’air.

Max Verstappen avait tenté une stratégie décalée pour faire la différence. Le pilote Red Bull, qui avait le libre choix des pneus, avait opté pour les durs au départ. Il a ensuite fini les 22 derniers tours en médiums. Lance Stroll, auteur d’une très belle remontée, de la 17e à la 9e place, a adopté une stratégie similaire.

Renault a réussi à glaner 14 précieux points, malgré un désavantage au départ – les monoplaces partaient en tendres. Elles n’ont fait qu’un seul arrêt, avec un deuxième long relais en durs.

Concernant le comportement spécifique de chaque composé, Pirelli note que les durs ont bien répondu aux exigences élevées du circuit, que l’on parle de la durée de la vie ou des températures. Max Verstappen a même réalisé un premier relais de 48 tours en durs, lui permettant de remonter dans le classement.

Les médiums étaient les pneus clefs pour la victoire. Au début de la course, le médium avait même moins de dégradation qu’attendu, en dépit d’un rythme plutôt soutenu.

Enfin, les tendres ont souffert de dégradation comme prévu, en raison des températures. Les premiers relais ont été logiquement plus courts, même si les Renault ont réussi à bien les faire tenir.

« Ce fut un combat fantastique entre deux champions » s’est enthousiasmé Mario Isola pour Pirelli. « Le Grand Prix s’est tenu dans des conditions extrêmement chaudes, avec 52 degrés sur la piste au départ. Cela a bien sûr affecté surtout le comportement des tendres, alors que la dégradation thermique sur les médiums était moindre que prévu. »

« En général, les pneus ont très bien relevé le défi proposé, en s’assurant que tout le monde ou presque ne fasse qu’un seul arrêt. Médiums-durs, c’était clairement la meilleure stratégie dans ces circonstances. La météo a aussi permis aux pilotes effectuant un premier long relais en durs, de bien utiliser ce composé ; Max Verstappen et Lance Stroll ont marqué des points précieux après avoir ainsi pu remonter dans le peloton. »

Pirelli

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