Pagenaud ne ressent ’aucune frustration’ de ne pas rouler en F1
Il est déjà très épanoui en Indycar et avec ses passions.
Simon Pagenaud, vainqueur des 500 Miles d’Indianapolis cette année, s’est confié à Paris Match.
Pour celui qui est le premier pilote français à avoir gagné Indy 500 depuis Gaston Chevrolet en 1920, le fait de ne pas avoir roulé en Formule 1 n’est pas une frustration pour lui.
"A 4 ans, je ne manquais pas un seul Grand Prix à la télé. J’avais une admiration sans bornes pour Ayrton Senna. J’aimais sa façon de parler de son pilotage. Mais aujourd’hui, mon style s’apparente davantage à celui d’Alain Prost," explique Pagenaud.
"Je suis tellement épanoui dans la pratique de mon sport que je ne ressens aucune frustration de ne pas rouler en Formule 1," assure-t-il.
"Remporter les 500 Miles m’a procuré une fierté énorme. Cette course est la plus rapide du monde. Trente-trois pilotes s’affrontent sur un anneau de vitesse à 370 km/h de moyenne. Pendant plus de trois heures, mon rythme cardiaque ne descend pas sous les 165 pulsations/minute."
Pagenaud est aussi un vrai passionné d’automobile hors des circuits.
"Je souffre d’une maladie grave : je suis un insatiable collectionneur de voitures. Ma dernière acquisition : une Renault 5 turbo 2 de 1984. Aux Etats-Unis, où je vis, je roule en pick-up ou en Mercedes AMG GT S… en écoutant les cours de la Bourse à la radio, mon autre passion."
"Ma première automobile ? Une 205 GTi. Je l’ai toujours. Encore aujourd’hui, c’est la voiture que j’ai le plus de plaisir à conduire. J’ai fait ma conduite accompagnée sur la BMW M3 E46 de mon père. Je l’accompagnais souvent lors de ses sorties sur le circuit du Val de Vienne."