Ocon valide l’arrivée d’Oakes mais est pessimiste pour Alpine F1 à Zandvoort

C’est en futur pilote Haas F1 qu’Esteban Ocon s’est présenté devant la presse, à Zandvoort, pour le Grand Prix de ce week-end.

La première question qui a été posée au Français a été plutôt facile : comment s’est passée la pause estivale pour lui ?

« J’ai passé du bon temps avec ma famille et mes amis. J’ai eu une bonne semaine de repos et j’ai repris directement l’entraînement. Et oui, c’est allé très vite, je dirais, parce que nous devions faire des tests après la course de Spa. Mais oui, tout est rechargé, prêt à partir, prêt à retourner en course. Et oui, j’ai hâte de faire quelques tours dans la voiture. »

D’ailleurs, en parlant de trêve, il y aura une trêve automnale en F1, puisqu’un mois ou presque séparera le Grand Prix de Singapour avec celui des États-Unis (22 septembre-20 octobre).

« Oui, c’est un sujet dont j’ai discuté avec certains membres de l’équipe tout à l’heure » précise Ocon.

« Je n’avais pas réalisé. Et c’est en fait, je pense, bien pensé par la FOM et la FIA, parce qu’on a une charge de travail très lourde avec les triplés de course. Et il y a aussi un gros problème de décalage horaire. C’est donc difficile pour tout le monde, pour chaque membre du paddock. C’est donc une bonne chose d’essayer d’avoir les batteries rechargées avant un triple-header. Mais cela rend la saison très longue. Il y a donc toujours un inconvénient. Mais oui, je suis heureux d’essayer, heureux de voir comment tout le monde se sent. »

« Je sais que l’année dernière, beaucoup de gens étaient malades et fatigués, surtout après Vegas. C’était très dur, vous savez, de travailler la nuit tout le temps. Et je pense, vous savez, que nous essayons dans l’ensemble d’améliorer cela, en regardant les retours de tout le monde de l’année dernière. Nous verrons comment cela se passe. »

Ocon est-il optimiste pour Alpine F1... avec Oakes comme directeur d’écurie ?

Le pilote Alpine F1 sort d’une bonne performance à Spa : une 9e place, soit son meilleur résultat de l’année. Cette deuxième moitié de saison s’annonce-t-elle donc davantage réussie pour lui et l’équipe française ? Même si Zandvoort ne ressemble pas du tout à Spa ?

« Oui on le savait, Spa est un endroit où, vous savez, historiquement la voiture a été assez performante et meilleure que sur d’autres circuits. Je savais donc qu’il y aurait une opportunité à saisir. Évidemment, ce n’est qu’une place dans le top 10. C’est la 9e place. Mais, oui, je pense que ce sera plus difficile pour le reste de l’année. Nous allons donc essayer de faire de notre mieux pour voir où nous pouvons être dans cette course. »

« Nous avons beaucoup progressé. Clairement, nous étions sur la dernière ligne à Bahreïn, et maintenant nous naviguons près du top 10. Mais si nous regardons une course comme celle de Budapest, par exemple, nous avons eu beaucoup de mal et nous étions très loin des points. Spa fonctionne généralement bien pour nous, et certaines courses ont également bien fonctionné, comme le Canada. Mais, vous savez, ce type de circuit, comme Zandvoort, pourrait être plus difficile. Nous devons donc nous assurer que tout soit parfait, que nous tirions le maximum de la voiture. Et j’espère que ce sera une course réussie pour nous. »

Ce premier Grand Prix aux Pays-Bas est aussi le premier avec Oliver Oakes comme directeur d’écurie chez Alpine F1.

Un patron qu’Ocon quittera vite, mais quelles sont ses premières impressions sur le Britannique ? Valide-t-il le départ de Bruno Famin ?

« Oui, c’est une nouvelle assez soudaine. Je crois que tout s’est passé assez rapidement, mais évidemment ces décisions de haut niveau… nous, en tant que pilotes et comme beaucoup de membres de l’équipe, nous ne savons pas vraiment ce qui se passe dans les coulisses. Mais oui, Oliver est quelqu’un que j’ai rencontré il y a quelque temps maintenant. Il s’occupait d’un jeune dont je m’occupais également. Nous en avons donc beaucoup parlé. C’est quelqu’un qui connaît très bien les pilotes. Il a lui-même été pilote. Et il a beaucoup d’expérience, évidemment, dans le sport automobile. Je lui souhaite bonne chance. Et évidemment, nous allons travailler ensemble pour le reste de l’année. »

« Il va avoir beaucoup de travail, c’est certain. Il n’est pas facile de prendre la tête d’une équipe en milieu de saison, mais c’est quelqu’un avec le calibre fait pour ça. Je suis certain qu’il trouvera vite sa voie. »