Ocon : Alpine F1 doit ’réagir rapidement’ après Bahreïn
Il se prépare pour le "défi" physique de Djeddah
Esteban Ocon aborde le 2e Grand Prix de la saison, ce week-end en Arabie saoudite avec, évidemment, le poids de la déception engendré par les performances actuelles d’Alpine F1.
L’équipe française, dernière du plateau sur le circuit de Sakhir, n’a pas connu le début de saison espéré mais il n’est pas question d’abandonner si tôt, bien évidemment. Du travail attend Alpine F1 comme le Normand pour redresser la barre.
"Nous savions que ce serait un défi d’arriver à Bahreïn avec une toute nouvelle voiture, et cela s’est finalement avéré être le cas étant donné nos positions sur la ligne d’arrivée," rappelle le Français.
"La course en elle-même était relativement calme de notre côté et nous ne pouvions pas vraiment faire grand-chose de plus compte tenu de notre place de départ et de notre rythme. Nous devons mettre cette course derrière nous et essayer de réagir rapidement. Nous savons qu’il n’y a pas de miracle dans ce sport et qu’il faudra du temps pour remédier à la situation, mais je sais que toute l’équipe travaille extrêmement dur et est motivée pour renverser la vapeur."
Cette première course a permis d’engranger quelques leçons pour Djeddah.
"Le point positif de Bahreïn est notre course propre. Il était important d’acquérir beaucoup de données. Il n’y a pas beaucoup de temps avec ces deux épreuves qui s’enchaînent, donc nous devons nous y plonger pour voir les enseignements que nous pouvons déjà en tirer pour Djeddah. Avec une course complète à notre actif, il est aussi utile de les étudier en comparant avec les autres équipes et d’analyser les performances des pneumatiques. Les qualifications étaient extrêmement serrées la semaine dernière, nous étions à moins de quinze centièmes de seconde de la Q2, donc j’espère que nous pourrons être plus proches de la concurrence ce week-end à Djeddah."
Qu’attend-il de cette 2e course de l’année ?
"Djeddah est un circuit où il est amusant de piloter. C’est très rapide et très physique, et son statut de tracé urbain fait qu’il demande également beaucoup de concentration sur toute la durée de la course. De plus, la surface de la piste combinée aux composés pneumatiques entraîne généralement une faible dégradation. La course ressemble donc plus à un sprint qu’à un marathon. Entre cela et sa nature rapide, Djeddah est un très bon test pour notre préparation physique effectuée durant l’hiver. Il sera intéressant de voir comment l’A524 se comporte sur un circuit différent et j’espère que nous nous porterons mieux qu’à Bahreïn."
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