Ocon a redécouvert Renault mais avait déjà de bonnes bases
Il a appris à mieux connaître son nouvel ingénieur
Esteban Ocon va faire ses débuts en tant que titulaire chez Renault cette année, et le pilote français a déjà effectué deux journées de tests avec l’équipe à Abu Dhabi en fin de saison dernière, lui permettant de se remettre dans le bain.
Il admet toutefois qu’en dépit de nombreuses choses à revoir, il est largement aidé par le fait qu’il a déjà été pilote d’essais pour Renault, ce qui a permis une intégration plus rapide.
"Quand on arrive en tant que nouveau dans une équipe comme ça, c’est sûr qu’il faut aller rencontrer tout le monde, connaître les gens avec qui l’on va travailler, avec qui on aura besoin de développer des relations" explique Ocon à L’Équipe.
"Il faut savoir à qui parler au bon moment, parce qu’il y a des dizaines et des dizaines de départements dans une équipe de F1. Donc, quand on a besoin de quelque chose de spécifique, il faut savoir où aller."
"Le but début janvier et en décembre ça été de faire ça, et de s’intégrer dans cette nouvelle équipe, bien qu’elle n’est pas si nouvelle pour moi, puisque j’ai déjà visité et travaillé ici en 2016 et avant, mais l’équipe a énormément grandi et tout a changé."
Il travaillera cette année avec Mark Slade, ancien ingénieur de Kimi Räikkönen chez Lotus, et qui sera son ingénieur de course à partir de 2020. Là encore, Ocon a l’avantage d’avoir déjà travaillé en direct avec le Britannique.
"Mark c’est pareil, ça fait quelques années que je le connais, il est là depuis très longtemps et a beaucoup d’expérience avec pleins de pilotes, il sait comment on fonctionne bien que nous soyons tous différents et que moi, je le sois aussi."
"C’est quelqu’un avec qui il est très facile de travailler, mais il faut très vite que l’on se comprenne et correctement, donc on va faire beaucoup de simulateur ensemble. On a déjà moulé mon baquet, on a travaillé à Abu Dhabi pour les deux jours de tests, ce qui a été d’une grande aide de commencer avant les vrais essais."
Les essais hivernaux sont réduits à deux semaines de trois jours cette année, ce qui ne laissera que trois journées à chaque pilote, et qui oblige donc chacun à travailler davantage en coulisses : "Nous n’aurons que six jours pour se préparer avant Melbourne, c’est pour ça que je passe pas mal de temps à l’usine avant pour être bien prêt et pour qu’il n’y ait aucun souci d’entente et de compréhension."
"J’ai besoin qu’on se comprenne très bien, que je n’aie pas besoin de dire 12 fois la même chose et que ce soit tout de suite compris. Une fois qu’on a dit la chose et qu’elle est comprise, on peut passer à autre chose. C’est du temps de gagné, et on peut mettre son énergie sur autre chose. Du coup, on peut tout de suite gagner de la performance avec tout ça."
Le Français n’a pas participé au design de la monoplace au Losange, mais il assure que l’équipe avait les moyens de composer avec sa grande taille, puisqu’il mesure 1m86, et ne s’inquiète donc pas de rentrer dans la future RS20.
"Le design global de la voiture a déjà été fait il y a longtemps. La grandeur, la place qu’il y a, c’était un peu figé. Mais j’ai la chance d’être déjà passé par là, donc ils avaient mes références et la voiture est restée grande toutes ces années-là. Je reviens avec ma position de l’époque et je rentre sans problème."
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