Nouveau nez, nouveau simulateur… Alfa confiante dans ses nouveaux atouts
Même si le simulateur n’est pas encore tout à fait prêt
Pour 2021, Alfa Romeo a décidé de dépenser des jetons pour modifier l’avant de la voiture, à l’image par exemple d’AlphaTauri. Le changement n’est cependant pas si radical que cela. Pourquoi donc Alfa Romeo n’a-t-elle pas imité d’autres équipes ? Et à quel point ce nez sera plus efficace ?
Jan Monchaux, le directeur technique de l’équipe, a été prié de donner un chiffre, en dixièmes, sur l’apport de ce nouvel avant. Un exercice comptable difficile auquel il n’a pu se plier durant la conférence de présentation de la C41…
« Changer le nez, cela fait partie du projet de changer l’avant de la voiture. Le vortex à l’avant influence la manière avec laquelle l’air agit sur les déflecteurs, les pontons… Modifier cela nous aide à avoir un meilleur contrôle de l’écoulement de l’air à l’avant, et donc à pousser plus – c’est ce que fait l’aérodynamique dans une F1. »
« Je ne peux citer de chiffre. Parce que quand ça a été mesuré dans la soufflerie, ce fut positif, mais c’est difficile de revenir 6 mois en arrière – car depuis il y a aussi des nouveaux pontons, des nouveaux déflecteurs… »
« A quel point ce nouveau nez sera meilleur ? Il a montré des caractéristiques très intéressantes en termes d’écoulement de l’air et donc nous avons choisi de l’adopter. »
« Nous respectons ce que font les autres. Toutes les équipes bien sûr regardent ce que font les autres. Mais nous suivons nos propres critères. Et avoir un concept d’avant de la voiture assez différent des autres équipes… cela signifie que les concepts d’autres équipes ne sont pas si pertinents pour nous. Mais cela ne signifie pas que les uns ont raison, et nous tort. Je n’ai pas de boule de cristal. »
Un outil important pour le développement de la voiture est le perfectionnement du nouveau simulateur. Il s’agit d’un vaste chantier lancé à Hinwil depuis deux ans… Un chantier encore inachevé en grande partie, poursuit Monchaux.
« Nous visons 2020 pour porter le simulateur à un niveau convenable. Les plans ont été un peu perturbés par la crise du coronavirus. Il y a aussi des problèmes internes que nous avons eus. Nous avons certainement perdu 3 ou 4 mois sur le développement. Il faut donc que nous produisons un effort supplémentaire pour accélérer. »
« Lentement, nous arrivons à un niveau où le simulateur va devenir un outil utile, nous l’espérons. Certainement la voiture 2021 n’en a pas vraiment bénéficié, du simulateur. Il faut aussi faire attention parce que si nous passons trop vite à des outils qui ne sont pas proprement calibrés, et avec lesquels vous n’avez pas de confiance, vous pouvez prendre aussi des décisions que vous paierez cher pour les prochaines voitures. »
« Aujourd’hui le plan est de monter en puissance, de faire beaucoup de travail de corrélation pour comparer avant / après les événements, surtout avec les pilotes. Pour construire la confiance. Et étape par étape, nous utiliserons ces outils dans nos éléments du processus de décision. »
Et pour développer la F1 2022, le simulateur sera-t-il aussi en bonne partie inutile ? Ou va-t-il monter en puissance effectivement ?
« Quelque part oui, la voiture de 2022 tirera avantage de ces nouveaux outils. »
Frédéric Vasseur, le directeur d’écurie, compte lui beaucoup sur l’apport de Robert Kubica pour développer ce nouvel outil de simulation…
« Robert va remonter dans la voiture tous les deux mois à peu près pour s’assurer que la corrélation soit bonne. Avec Kimi qui est expérimenté, avec Antonio qui… est un peu plus jeune on va dire, c’est une très bonne combinaison. »
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