Norris ‘n’a pas eu l’impression de devenir le meilleur pilote du monde’ en dominant Ricciardo

Il fait le point sur cette année

Par Alexandre C.

1er décembre 2021 - 13:04
Norris ‘n'a pas eu l'impressio

McLaren s’est effondrée lors du dernier triplé de courses et à part quelques points microscopiques, Lando Norris et Daniel Ricciardo ont vu Ferrari s’échapper à la 3e place au classement des constructeurs.

Pour autant, il n’y a pas de quoi remettre en question le bilan de toute une saison, en particulier pour Lando Norris, qui occupe toujours la 5e place du classement pilotes, une petite unité devant Charles Leclerc cependant.

Le pilote McLaren en est bien conscient, alors qu’il commence à tirer un bilan de cette année.

« La deuxième moitié de la saison n’a pas été aussi bonne en termes de résultats purs, mais j’ai l’impression que même si j’ai fait quelques erreurs ici et là, la plupart des courses ont été très bonnes. »

« Même si j’ai été huitième, neuvième ou dixième, c’était toujours un bon résultat par rapport à ce que nous pouvions faire ce jour-là. Le Qatar, du point de vue du pilotage, était très, très bon, j’étais content de ma qualification et de toute la course, même après la crevaison. »

« Je suis très heureux des progrès que j’ai fait, surtout de l’année dernière à cette année, en commençant la saison en force. Il y a certainement des choses sur lesquelles je dois encore travailler parce qu’il y a encore des pistes où je dois m’améliorer, comme dans mon pilotage. »

Alors où donc Lando Norris peut-il encore progresser ? Comme souvent, il s’agit pour lui de trouver la fenêtre de fonctionnement optimale de la McLaren, ce qui n’est jamais chose aisée, surtout quand il faut jongler en plus avec les Pirelli.

« Quand la voiture est comme elle l’a été ces deux dernières années et que je sais exactement comment la conduire, c’est là que je peux être très fort. Mais disons que la fenêtre est étroite et qu’il faut être au milieu et c’est là que nous sommes rapides, mais c’est très difficile à trouver. »

« Parfois, sur certaines pistes, il n’y a pas de fenêtre de performance parfaite et quand c’est une voiture difficile à conduire, nous ne sommes pas si rapides. Alors, essayer de trouver comment conduire cette voiture est ce qui me pose le plus de problèmes. »

« Quand la voiture est très mauvaise, c’est là que je peux encore faire des progrès. C’est l’un de mes plus grands domaines d’amélioration. A part ça, mes départs et mes premiers tours, mes prises de décisions, ma stratégie, la gestion des pneus, toutes ces choses sont bien meilleures que l’année dernière et nous ont aidés à être dans la lutte avec Ferrari. »

Et Lando Norris assure avoir déjà travaillé dur pour régler tous ces détails si importants...

« J’ai travaillé dur pendant l’hiver pour régler tous ces détails si importants. Une chose qui m’a rendu très heureux, c’est de voir que ces améliorations ont un effet évident et se traduisent directement en termes de résultats. J’ai travaillé sur beaucoup de choses avec la conduite. Donc, j’ai travaillé sur la compréhension de la voiture encore plus... comme Daniel l’a montré et dit - à quel point c’est délicat de conduire la voiture. »

« Et puis il y a beaucoup plus de choses à faire comme si j’étais en classe - étudier la stratégie dans les courses de cette saison et comprendre comment maximiser l’économie de pneus et toutes les sortes de choses que vous pouvez faire, parce que ce n’est pas aussi simple que d’aller un peu plus lentement et des choses comme ça. J’ai passé beaucoup de temps avec une équipe de stratégie, avec mes ingénieurs. Comprendre tout cela, c’est des jours, des semaines de travail en commun. »

Lando Norris face à Daniel Ricciardo, le bilan

Mais si Lando Norris peut être tant loué cette année, c’est avant tout parce qu’il a dominé son coéquipier, pourtant plus côté, Daniel Ricciardo - en marquant 50 % de points de plus que lui, malgré une victoire en moins.

Forcément, battre un multiple vainqueur de Grands Prix a été très bénéfique pour la réputation du Britannique, comme pour sa confiance personnelle... Mais il fallait éviter aussi toute hubris !

« Il y a toujours cette question quand vous affrontez un pilote comme lui : "Est-ce que tu vas bien performer, est-ce qu’il va me battre à chaque qualification et à chaque course de la saison ? »

« Ces pensées nous traversent un peu l’esprit avant l’année, mais quand rien de tout cela n’arrive, on se dit "OK, si je peux faire ça contre lui, s’il a pu battre ce type quand il était dans la même voiture, alors je dois être dans une bonne position". Cela vous fait penser à de bonnes choses. »

« Mais d’un autre côté, je n’ai pas l’impression d’être soudainement le meilleur pilote du monde parce qu’il y a eu des courses où Daniel a été plus rapide que moi et des qualifications où il a été plus rapide que moi. »

« C’est toujours Daniel, une fois qu’il aura trouvé sa voie, j’espère être encore plus rapide que lui. Mais je sais que ce n’est pas comme si j’allais toujours être plus rapide que lui parce que c’est un très bon pilote. »

« Ma confiance s’est définitivement améliorée avec mes performances et ce n’est pas nécessairement parce que j’ai battu Daniel, mais une toute petite partie de cela est juste un peu plus de confiance. »

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