Norris compare un simulateur amateur à celui des équipes de F1
Des différences matérielles et logicielles
Lando Norris est un des pilotes qui utilise le plus les simulateurs personnels et ceux professionnels de la F1, puisqu’il est fan de jeux vidéos et qu’il travaille à l’usine McLaren. Le Britannique est revenu sur la différence entre ces deux outils, qui offrent différentes possibilités aux pilotes.
"Ils sont beaucoup plus chers et là où toutes ces dépenses entrent en jeu, c’est d’abord avec le matériel lui-même, donc le simulateur. Vous avez votre simulateur à domicile, où il y a un cadre en métal, vous avez votre siège, vous avez vos pédales, vous avez votre volant, il n’y a aucun mouvement, il y a juste la sensation à travers le volant et ce que vous pouvez voir visuellement" explique Norris.
"Ce que nous avons chez McLaren, c’est le cockpit d’une voiture de Formule 1, tout est comme dans une vraie voiture, ce que je peux voir est identique à une vraie voiture, vous avez tout l’écran panoramique et les projecteurs, donc ce n’est pas juste un petit écran de télévision et le simulateur se déplace sur les côtés, de haut en bas, d’avant en arrière pour vous donner des indications plus précises des changements de la voiture et des réglages."
"Des choses très minuscules que vous devez essayer de reproduire de la même façon que dans la vie réelle. Ainsi, si vous changez la rigidité d’une voiture, vous avez besoin que les montées sur les vibreurs soient plus violentes, que la voiture soit plus réactive et qu’il y ait plus de survirage, vous devez être capable de sentir toutes ces différences."
Mais ces différences sont facilement perceptibles lorsqu’elles sont très bien traduites dans le simulateur : "Il y a cela et évidemment le modèle lui-même, où beaucoup d’argent est investi dans la mise au point de la modélisation des pneus et la mise au point de l’aérodynamique."
"Ces choses doivent être des copies exactes de ce que les gars construisent dans la pièce d’à côté. S’ils construisent un nouvel aileron avant, nous devons l’essayer sur le simulateur et il faut qu’il y ait une corrélation parfaite pour que les gars sachent au mieux s’il vaut la peine de le produire ou non."
"Au final, vous avez la même sensation dans les deux cas, en ce sens que vous conduisez une voiture, vous pouvez ressentir un survirage, vous pouvez ressentir un sous-virage, mais c’est l’amélioration de cette sensation qui est la chose la plus importante et qui change quand vous arrivez en Formule 1, la sensation des mouvements de la voiture."
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