Norris avoue avoir pensé à Anthoine Hubert pendant la course à Spa
Il a passé un dimanche difficile
Lando Norris avoue avoir été touché par le décès d’Anthoine Hubert, la semaine dernière à Spa-Francorchamps. Le pilote McLaren explique qu’il se sentait mal et qu’il a pensé au pilote français pendant la course.
"Toute la soirée et le matin suivant ont été quelque peu déprimants pour moi, et je pense pour beaucoup de monde" avoue Norris. "Mais j’aime la course, Anthoine aimait la course, et je pense que ne pas courir, prendre la décision de ne pas courir, n’aurait pas été une bonne chose."
"C’était toujours dans ma tête, toute la journée, même quand je pilotais parfois. Surtout en milieu de course, où j’étais esseulé et où je ne courais plus, j’étais assis là et j’avais plus de temps pour penser, et ça revenait dans mon esprit."
Il a passé un dimanche étrange : "J’étais déçu toute la journée, et pas aussi heureux que je le suis habituellement. C’était assez différent. Je n’ai rien fait de similaire. J’ai probablement fait moins de choses, moins d’échauffement, moins de préparation. Je voulais juste monter dans la voiture et piloter."
Mais la F1 est déjà à Monza cette semaine et Norris a de nouveau changé son état d’esprit pour être prêt : "Tout est de retour comme ça devrait être."
En revanche, il a tenu à balayer les commentaires de Jacques Villeneuve, qui a expliqué que les pilotes de la nouvelle génération s’entraînaient trop sur simulateur et sur des jeux vidéo, et qu’ils perdaient parfois le sens du danger.
"On ne pourrait pas être plus loin de la vérité. Je ne pense pas que ça ait quoi que ce soit à voir avec les simulateurs ou les jeux vidéo. Je pense que c’est quelque chose qu’il veut utiliser comme excuse."
"La sécurité est bien meilleure, surtout par rapport à l’époque où il courait. Et ce n’est pas comme si on oubliait complètement ça. Nous n’allons pas à fond sans faire attention aux autres ou a quoi que ce soit, nous réalisons encore ce qu’est le danger."
Il rejoint Villeneuve sur le fait que la sécurité pousse parfois les pilotes à prendre des risques en piste : "Mais tout devient plus sécuritaire et on prend parfois plus de risques qu’avant."
"Je ne sais pas ce qui s’est passé le week-end dernier, je ne veux pas vraiment en parler, mais je suis sûr que ça n’était pas parce que quelqu’un a fait quelque chose de stupide ou de risqué. Je pense que quelque chose de petit s’est transformé en quelque chose d’énorme."
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