Newey passe le cap des 65 ans : J’aime toujours trop la F1 pour arrêter
"Tant que cela me plaît encore, j’aimerais continuer à y participer"
Adrian Newey fête ses 65 ans en ce 26 décembre et beaucoup de personnes penseraient logiquement, si ce n’est pas déjà fait, à prendre leur retraite à cet âge.
Mais ce n’est pas le cas du consultant de Red Bull et pour l’expliquer, il revient sur un grave accident qu’il a eu en 2021.
En vacances, il revenait à vélo d’un restaurant dans le noir lorsqu’il a dû faire un écart brusque du chemin et s’est cogné lourdement contre un rocher, se fracturant le crâne.
Lorsqu’on lui demande si cela l’a amené à réévaluer ce qu’il devait faire du reste de sa vie, Newey sourit.
"Je pense que je suis trop têtu et stupide pour faire ça !"
À un âge où beaucoup de gens envisageraient de prendre leur retraite, Newey travaille non seulement toujours en F1, mais il est également impliqué chez Red Bull dans la conception d’une voiture de piste et d’un sous-marin, ainsi que dans le projet Alinghi de l’America’s Cup.
"La retraite est une drôle de chose, n’est-ce pas ? Si vous m’aviez demandé quand j’avais 50 ans si je travaillerais encore aujourd’hui, j’aurais répondu : ’Non, absolument pas’. Et puis, bien sûr, des choses arrivent et vous vous dites : ’J’apprécie vraiment ça et que ferais-je d’autre ?’ Je m’ennuierais allongé sur une plage."
"Deux des personnes que je respecte le plus sont Bernie Ecclestone et Roger Penske, qui travaillent tous deux encore à un âge avancé et sont toujours très agiles mentalement."
"Je leur ai demandé à tous les deux, parce que je les connais assez bien, quel est leur secret ? Et ils ont tous deux répondu : ’Ne pas arrêter de travailler et considérer son cerveau comme un muscle qui a besoin d’exercice’. Et je suis en accord avec cela, à partir de mes propres observations."
"Malheureusement, mon père a pris sa retraite à 65 ans et s’est retrouvé un peu perdu par la suite. Je ne pense pas que cela le dérange que je révèle cela mais il s’est vite ennuyé."
"Je suis donc conscient de toutes ces choses. De même, la F1 est un sport très impliquant. Je l’aime toujours trop pour dire ’stop’. J’ai eu la chance de faire ce que je voulais faire depuis l’âge de 10 ans environ - c’est-à-dire être ingénieur et faire de la course automobile – et tant que cela me plaît encore, j’aimerais continuer à y participer."
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