’Ne fais plus jamais ça’ : La prise de risque de Verstappen qui a agacé Marko

Max Verstappen révèle qu’il a agacé Helmut Marko en 2014 lorsqu’il était en monoplace en prenant des risques dans Blanchimont, à Spa-Francorchamps. Mais le Néerlandais révèle qu’il s’était entraîné à cela avec un autre pilote, Atze Kerkhof, et qu’il ne pensait pas prendre tant de risques.

"J’ai rencontré Atze pendant ma saison de F3. Je pilotais pour Van Amersfoort et vous passez du temps sur le simulateur pour vous préparer" a déclaré Verstappen. "À l’époque, mon ingénieur, Rick, m’a dit ’Nous avons ce très bon simulateur qui vient s’entraîner, il l’a déjà fait avec d’autres pilotes pour nous’."

Kerkhof raconte comment lui et Verstappen ont travaillé sur iRacing : "Au début, c’était surtout pour conduire avec moi, pour s’entraîner. Nous avons fait beaucoup d’entraînements individuels dans iRacing, où nous avons pratiqué des dépassements sur certains circuits. iRacing avait la version scannée au laser de Spa Francorchamps."

"Nous avons également subi un accrochage à Blanchimont, en nous touchant l’un l’autre ! Je pense que les voitures de F1 que nous avions dans le jeu étaient un peu plus lentes en termes de vitesse de pointe et avaient un peu plus de force d’appui."

Verstappen a ensuite pratiqué cette stratégie en dépassant Felipe Nasr à l’extérieur dans Blanchimont, en sortant au-delà de la piste : "Quand j’ai fait l’attaque dans la réalité, j’avais plus de vitesse de pointe et donc à ce moment-là, la voiture bougeait un peu plus."

Cette situation a fait peur à Jos Verstappen, le père de Max, qui ne savait pas que son fils s’était entraîné à cette manœuvre : "J’ai entendu parler de cette histoire, mais c’était après. Je savais qu’il n’abandonnerait jamais, mais je ne savais pas, au moment où cela s’est produit, qu’il s’était déjà entraîné sur le simulateur."

Cette prise de risque a néanmoins agacé Helmut Marko, le conseiller de Red Bull : "C’était amusant. Sur le moment, j’ai pris beaucoup de plaisir. Helmut [Marko] est venu me voir juste après la course et m’a dit ’ne fais plus jamais ça’ Je me disais que je l’avais doublé, donc que c’était bon. Maintenant, je comprends pourquoi."

"J’avais encore 17 ans et je me suis dit que j’allais tenter ma chance. Je ne le ferais probablement pas maintenant, non. Cela ne vaut pas la peine de prendre le risque de le faire. J’aurais facilement pu passer dans le virage suivant ou autre, mais à ce moment-là, j’étais comme : Je m’en fiche. Je vais montrer à tout le monde que c’est possible."