Moins voir sa famille : Mick Schumacher ‘accepte les sacrifices’ d’un pilote de F1

Il en dit un peu plus sur sa personnalité

Par Alexandre C.

1er février 2021 - 14:58
Moins voir sa famille : Mick Schumacher

Champion de F2 l’an dernier, Mick Schumacher découvrira la F1 comme titulaire avec Haas cette année.

Bien entendu, le grand public connait plus le père que le fils. Et c’est pourquoi le natif de Genolier, en Suisse (dans le canton francophone de Vaud), et d’ailleurs parfaitement francophone (il vit à Gland), en a dit un peu plus sur lui-même, sur sa personnalité, sur sa vie de pilote de F1…

D’où vient d’ailleurs la passion de Mick Schumacher pour la course, à part bien sûr de l’engagement paternel ?

« J’aime tout simplement la compétition, j’aime la course et le combat rapproché. Si vous réalisez un tour parfait en qualification et que vous gagnez la course, ce sentiment est indescriptible. Et ça vous remplit de joie lorsque vous voyez les trois secteurs en violet. Je travaille aussi avec de nombreux génies, car le sport automobile est tellement avancé dans tous les domaines. »

Mais la vie de sportif a aussi ses travers...

« Vous ne passez pas beaucoup de temps avec votre famille. Vous êtes souvent loin de chez vous, mais si vous avez un travail de 9h à 17h, vous ne voyez pas beaucoup plus votre famille ! En tant que pilote de course, nous arrivons à vivre de notre passion et j’aime mon sport, il est donc très facile pour moi de faire beaucoup plus de sacrifices et d’en profiter à chaque instant. »

Mick Schumacher a-t-il eu le temps tout de même de se faire des amis sur la grille ?

« J’étais très proche de Sean Gelael l’année dernière. Nous avons eu une très bonne année sur le plan personnel, donc quand nous nous rencontrons, nous aimons jouer aux fléchettes ou au basket. À Sotchi, nous avons joué au basket et je n’avais jamais joué avant, c’était donc intéressant ! »

Quand on lui demande quel est son "héros de course", Mick Schumacher répond bien sûr...

« Mon père ! Je regarde vraiment ce qu’il a accompli et j’essaie d’en tirer des leçons. Il a été la référence pendant si longtemps et pour moi, il est toujours la référence, donc je me référerai toujours à lui. Côté sportif, et côté humain, j’admirerai toujours sa constance pendant toutes ces années et la façon dont il a gardé les pieds sur terre. C’est quelque chose que j’apprécie beaucoup, mais c’est aussi quelque chose dont je peux tirer des enseignements et que je peux mettre en œuvre tout au long de ma carrière. »

« J’ai une petite coupe que mon père m’a offerte et qu’il a gagnée lors d’une course de karting. Je la garde depuis que j’ai six ans et elle a toujours été à l’endroit parfait dans ma chambre. C’est le trophée le plus important que j’ai, et je ne l’ai même pas gagné ! »

Et si le rookie de Haas n’avait pas été pilote de course ?

« Je n’y ai jamais vraiment pensé, mais peut-être en travaillant avec la police sur la route, ou quelque chose comme ça. Je pense que ce serait intéressant, et je serais quand même très proche de ma vie de pilote, en patrouillant à grande vitesse sur les autoroutes ! »

« Ce n’est pas que je n’ai pas aimé l’école, mais je n’ai jamais vraiment eu le temps de m’y consacrer. Je pensais toujours à la course ou au karting, donc je manquais toujours la moitié des cours et c’était difficile de combiner les deux. Nous devions le faire, donc nous avons réussi, mais ce n’était pas facile. »

On découvre enfin un certain tropisme asiatique (tendance sud-est) à Mick Schumacher...

« Le Sri Lanka serait très intéressant à voir. C’est un peu différent de l’Inde, donc je veux juste voir à quel point c’est différent. Le Costa Rica aussi - j’aime la nature, les serpents, les grenouilles et ce genre de choses. »

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