Mick Schumacher ne pense pas rater toutes ses premières saisons
Le fait surtout de la malchance ?
Mick Schumacher a la réputation d’un pilote « piano piano » : lors d’une première saison dans une catégorie, il semble à la peine ; avant d’accélérer franchement lors de la deuxième.
Cette année 2022 ne donne pas tort à cette vision d’un Mick Schumacher efficace, mais laborieux.
Cependant, le pilote Haas F1 lui-même, dont le volant est aujourd’hui en danger, nous confie qu’il est loin d’assumer cette réputation.
« Ma deuxième année a été assez bonne la plupart du temps. Mais je dirais qu’en général, mes premières années n’ont pas été terribles. »
« Malheureusement, j’ai parfois été malchanceux lors de la première saison, ce qui a donné l’impression que la deuxième année était extrêmement bonne. L’année dernière était assez spéciale. Nous avions une mauvaise voiture et nous avons quand même réussi à entrer en Q2. Nous étions proches des points à certains moments, et évidemment cette année est très différente en termes de situation globale. C’est très difficile de les comparer. Imaginez ce que sera la troisième année ! »
Encore bien sûr faut-il pour cela que Mick Schumacher soit en F1 l’an prochain... on dit qu’Audi serait intéressé pour le faire signer.
Le constructeur allemand rentrerait lui-même dans le sport pour profiter de l’attractivité en forte hausse de la F1 - un ’sex appeal’ que Mick Schumacher confirme sur le terrain.
« La demande est énorme en ce moment, elle n’a jamais été aussi forte depuis longtemps. »
« Nous sommes prêts à anticiper ce moment, à continuer à grandir, à rendre le sport intéressant - et peut-être à ne pas le surcharger en ayant un calendrier à 40 courses. Nous sommes aussi prêts à rendre la F1 fun à regarder pour les gens et d’y apporter du suspense. C’est ce que fait la Formule 1 par nature, parce que des humains s’affrontent dans des machines. »
Mick Schumacher a un nom à la fois facile et difficile à porter en F1. S’agace-t-il de comparaisons trop fréquentes avec son père ?
« J’invite à ces comparaisons. Je suis plus qu’heureux d’être comparé à mon père. C’est évidemment le meilleur, et il le sera toujours. Je veux toujours être comparé aux meilleurs. J’ai de la chance de pouvoir être comparé à lui. Alors oui, je le chéris et je prends ça comme un énorme compliment et quelque chose qui me motive. »
Mick Schumacher et le spectacle en F1
Mick Schumacher a évoqué la série Drive to Survive : a-t-il apprécié le traitement fait de la F1 par Netflix ?
« J’ai regardé chaque épisode où je n’étais pas… Eh bien, la plupart de mes amis qui ont regardé Netflix ont dit que je n’étais pas très présent. Ce n’est pas grave. Je n’aime pas me voir à l’écran. Je ne me vois pas comme une célébrité ou autre. J’ai l’impression d’avoir encore 12 ans parfois. »
« En partie Netflix fait du sport un environnement plus convivial pour les gens qui ne comprennent pas le sport ou qui ne le pratiquent pas depuis longtemps. »
« Les gens peuvent maintenant regarder le sport sans avoir à se demander ce que nous faisons. »
Si Mick Schumacher avait tout pouvoir pour rendre lui aussi la F1 spectaculaire, sur quel modèle de F1 parierait-il enfin ?
« Ça va me donner de l’espoir. Je la ferais probablement aussi légère que possible. Donc, le poids du début des années 2000, ce qui est environ 250 kilos de moins qu’aujourd’hui. Et j’en ferais toujours une voiture avec effet de sol. Je mettrais probablement un V10 ou un V8, selon ce qui est le plus efficace. Et j’essaierais d’avoir plus de manufacturiers de pneus à bord - au moins trois - et j’essaierais aussi d’avoir plus de motoristes. »
« Des F1 de 2004 avec effet de sol, quelque chose comme ça. »
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