Mick Schumacher n’est pas ‘100 % prêt’ pour la F1 mais en est ‘proche’

Il s’exprime sur son choix de patronyme en karting

Par Alexandre C.

11 novembre 2020 - 13:29
Mick Schumacher n'est pas (...)

Actuel leader du championnat de F2, Mick Schumacher a de très fortes chances de faire ses débuts en F1 l’an prochain, non chez Alfa Romeo, mais chez Haas aux côtés de Nikita Mazepin.

Forcément sous les lumières médiatiques, Mick Schumacher n’a cependant pas cherché à profiter de son patronyme lors de ses premières années en karting – c’est ainsi qu’il courait sous le nom de Betsch, le nom de sa mère,. Il est revenu sur ce choix pour le site officiel de la F1…

« Le plus longtemps possible, nous avons essayé de garder mon nom le moins visible possible ; j’ai essayé d’avoir autant de liberté que possible pour moi. Cela m’a donné l’opportunité de grandir par moi-même et de comprendre comment être un enfant normal et un jeune pilote normal. »

Pourquoi avoir ensuite décidé de revenir au nom de Schumacher à partir des formules junior plus cotées ?

« En arrivant dans le monde des forrmules junior, nous savions qu’il y aurait plus d’attention. Je voulais de toute façon courir sous mon nom complet et je suis fier de l’avoir sur ma voiture, je suis fier de l’avoir sur mes tenues. »

« Les médias m’ont toujours entouré un peu plus que d’autres, mais nous avons toujours été très respectés dans ce domaine, en ce sens que si je demande l’espace pour ma vie privée dont j’ai besoin, ils me le donnent et je leur en suis très reconnaissant. »

Après son titre en F3, Mick Schumacher a eu cependant un peu de mal à s’adapter à la F2 (12e sa première saison) - il lui a fallu une grosse année pour se faire aux spécificités de la formule. Comme en F1, les Pirelli sont en cause...

« Les pneus Hankook utilisés dans les F3 européennes étaient plus durables. Je suis tombé sur un pneu Pirelli en F2 qui se dégrade beaucoup, donc il faut changer de style de conduite. Il y a aussi le turbo, et le fait que les voitures sont beaucoup plus lourdes et beaucoup plus puissantes. »

« À long terme, ce que je veux faire, c’est créer le pilote de course parfait et devenir le pilote de course complet. C’est pourquoi l’année dernière était si importante, en essayant de comprendre chaque petit détail avant de penser aux résultats. En fin de compte, je veux aller en F1 en étant le mieux préparé possible et pour cela, je dois aussi traverser des moments difficiles, car c’est pendant ces moments-là qu’on apprend le plus. »

« Nous avons eu des courses difficiles, nous avons eu des hauts et des bas, mais je pense que cela nous a amenés là où nous sommes maintenant et je me sens très, très à l’aise dans la voiture. »

Au sein de l’académie Ferrari, Mick Schumacher doit affronter cependant une rude concurrence : Robert Shwartzman, son coéquipier, Callum Ilott, Marcus Armstrong... Se sent-il prêt aujourd’hui pour la F1 en se comparant à ses camarades de jeu ?

« Je ne dis pas que je suis prêt à 100% [pour la F1], mais je dis que nous sommes assez proches. Je ne dirais pas que cela me met plus de pression parce que mon but est d’être au sommet et de me battre avec les meilleurs. Si ce n’était pas mes coéquipiers de la FDA, ce serait quelqu’un d’autre. »

« Le but ultime est la F1 et je suppose que c’est la même chose pour tous ceux qui sont en F2, mais il y a très peu de places en F1. Seuls les patrons savent qui les obtient à la fin. Nous n’en parlons pas vraiment et nous n’obtenons pas vraiment d’informations à ce sujet. »

« Pour moi, c’est important de parler de la Formule 2, de me concentrer à 100% sur ce sujet et de faire mon travail sur place. Si je fais cela, alors l’attention est portée sur moi. »

« Si je ne fais pas de course, je pense à la course. Mon rêve est la F1, mon rêve est le sport automobile, et donc, j’y pense toujours et j’en rêve toujours. »

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