Mercedes F1 : Vowles n’a jamais connu un week-end aussi fou qu’à Djeddah
Il revient sur le pari manqué du drapeau rouge
James Vowles a beau avoir 20 ans d’expérience en F1, le chef stratège de Mercedes a confié qu’il avait vécu son week-end le plus fou en F1 à Djeddah !
Le fameux « James » des appels radio de Mercedes a pris position, comme de coutume, sur le muret des stands Mercedes, le week-end dernier. Mais pourquoi donc Djeddah fut-il encore plus fou que Bakou ou Sotchi de cette année, ou encore qu’Hockenheim 2019 pour lui ?
« Nous sommes tous les deux [avec Andrew Shovlin, ingénieur de course en chef chez Mercedes] dans le sport depuis 20 ans, en se déplaçant sur les Grands Prix. A Djeddah, les qualifications ont été intenses et raisonnablement compliquées. Et la course a été très, très imprévisible, pleine d’incidents comme vous l’avez vu du début à la fin et vraiment difficile à maîtriser en tant qu’équipe... je pense que tout ce week-end se situe tout en haut, c’était le plus intense. »
« Cela inclut les courses sur le mouillé lorsque la météo est devenue humide dans les derniers tours. C’est juste que l’intensité du début à la fin de ce week-end était incroyable. »
Vowles, dans ce Grand Prix fou, a-t-il perdu un peu de sa raison si efficace de coutume ? En effet Mercedes avait choisi, au moment de l’entrée en piste de la voiture de sécurité, de faire rentrer ses deux voitures alors que le risque de drapeau rouge était réel ; Red Bull a elle plus sagement distribué ses stratégies entre Max Verstappen et Sergio Pérez.
Vowles a admis à Lewis, qui était très mécontent de la stratégie, que l’équipe avait pris un risque. Admet-il avoir eu tort maintenant ?
« Nous avions souligné avant la course que le pneu dur était tout simplement le meilleur pneu. Ce pneu pouvait faire 40 tours de course sans aucun doute. »
« Avec l’apparition de la voiture de sécurité dans le premier tour, vous pouvez aller jusqu’à la fin de la course, vous n’avez pas à subir un autre arrêt et il n’y avait presque pas de dégradation sur ce pneu, donc il était absolument logique de s’arrêter - à moins que vous pensiez qu’il y aurait un drapeau rouge. »
« Mais c’est le jeu. Nous l’avons fait dans le passé quand il était clair que la barrière était endommagée. »
« Mais dans cette circonstance particulière, c’était limite, on n’était pas sûr que la barrière allait pouvoir rester ainsi et que la voiture pourrait être dégagée. Donc dans ce cas, il faut s’assurer d’arrêter la voiture. »
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