Mercedes F1 veut comprendre pourquoi Russell pensait que ses disques étaient ’voilés’
Un ressenti qui peut s’expliquer mais qui était très présent
Mercedes F1 va essayer de comprendre pourquoi George Russell avait l’impression que ses disques de freins étaient voilés le week-end dernier au Brésil. Andrew Shovlin, le directeur de l’ingénierie en piste, explique comment un pilote peut avoir ce ressenti.
"Nous avions des problèmes avec les freins et George en parlait" raconte Shovlin. "Il a dit qu’il avait l’impression que les disques de frein étaient voilés. Les disques de frein en carbone ne se déforment pas."
"Ils sont généralement assez plats et ces problèmes ne se posent pas. Mais il peut se produire des phénomènes particuliers à la surface, qui se traduisent par un frottement plus important à certains endroits. Cela peut alors créer une vibration, qui peut être ressentie par les pédales."
"On peut donc avoir l’impression que les disques ne sont pas ronds, mais lorsqu’on les vérifie, ils le sont presque toujours. Nous ne savons pas vraiment pourquoi c’est le cas, et c’est ce que nous étudions actuellement. Ces disques de frein sont retournés à l’usine, afin que nous puissions les examiner."
Shovlin explique que la température et l’humidité peuvent expliquer ce ressenti en course, mais pas sur le reste du week-end, où la piste était sèche, et où Russell a visiblement eu un ressenti similaire.
"L’un des facteurs est qu’ils fonctionnaient à froid. C’était dans des conditions humides. Il est possible de changer les écopes de freins, mais comme nous avons entamé cette course sans rouler longtemps sur le mouillé, nous avons dû estimer les températures."
"Il se peut que ces températures très froides sur le carbone soient à l’origine d’un problème, nous allons donc nous pencher sur la question. Mais sur le sec, elles étaient tout à fait correctes. Il y a un peu de travail à faire pour comprendre."
Cependant, il se peut aussi que cela vienne de la piste, car d’autres pilotes ont eu ce ressenti : "En entendant les commentaires des autres pilotes, nous n’étions pas les seuls à avoir des problèmes de vibration ou de grippage des freins.
"George avait l’impression que cela lui coûtait deux à trois dixièmes par tour, juste à cause de l’incertitude de savoir si les freins allaient ou non se bloquer ou s’ils allaient vibrer dans les grandes zones de freinage."
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