Mercedes F1 met 150 millions € par an sur la table pour Verstappen
Un package global qui dépasse tous les records en Formule 1
Mercedes F1 aurait allongé un package global équivalent à près de 150 millions d’euros par an pour obtenir les services de Max Verstappen.
Comme nous vous le rapportions dès vendredi soir, le clan Verstappen va rencontrer après Miami les grands dirigeants de Mercedes F1 pour évoquer un transfert possible et le moins que l’on puisse dire c’est que les dernières informations font état d’un véritable tapis rouge pour le Néerlandais.
Le salaire friserait les 75 millions d’euros sans les bonus, à cela s’ajouterait les primes pour les victoires et le titre mondial, mais aussi tout un tas d’opérations que Verstappen souhaiterait conserver (équipe de GT3, équipe de sim racing,...) sans compter sur les avantages que peut fournir la maison Mercedes et sa filiale AMG.
Pour comparaison, au mieux, Mercedes F1 sortait entre 60 et 100 millions d’euros par an pour Lewis Hamilton, ses bonus et, plus récemment, sa fondation Mission 44.
Jos Verstappen ne cachait plus hier que son fils est courtisé et il n’évoquait même plus la fin du contrat Red Bull normalement prévue pour la fin de la saison 2028.
"Je pense que tout le monde veut vraiment Max. Max se comporte très bien en ce moment. Il a une voiture rapide, mais oui, nous devons aussi regarder plus loin. Nous regardons également vers 2026. Nous allons tout regarder, voir ce qui vient. Mais nous restons très calmes et verrons ce qui va se passer."
Et le père de Max a aussi commenté depuis les informations selon lesquelles Adrian Newey serait sur le départ (vers Ferrari). Sans confirmer, ni démentir...
"Normalement, je ne dois rien dire à ce sujet... Que dois-je en dire ? Je n’en sais rien. En gros, il y a un accord entre lui et Red Bull et le reste, nous verrons. Je ne peux rien dire à ce sujet. Nous savons tous ce qu’il a fait et à quel point il est bon."
De son côté, Toto Wolff, le directeur de Mercedes F1, en a remis une couche pour tenter d’attirer le triple champion du monde, qu’il veut avoir pour remplacer Lewis Hamilton.
"Il s’agit de savoir comment les Verstappen perçoivent l’avenir, comment ils pensent que l’avenir leur convient le mieux, en tenant compte de nombreux facteurs," disait-il déjà en Chine.
"Nous sommes dans une très bonne position pour 2026. Nous sommes ambitieux avec les objectifs que nous nous sommes fixés pour les groupes motopropulseurs, les batteries et le carburant durable et si nous sommes capables de produire un châssis décent, nous serons une bonne proposition. Mais qui sait ?"
Et aujourd’hui, lorsqu’on lui demande s’il cherche absolument à vendre le projet Mercedes F1 2026 à Verstappen, il sourit.
"Je ne suis vraiment pas doué pour vendre des choses, pour être honnête. Cela dépend des faits. Exagérer quelque chose pour attirer quelqu’un ou quelque chose n’est pas la bonne façon de procéder."
"Je pense que nous avons une trajectoire de développement, nous nous sommes fixés des objectifs ambitieux que nous pensons nécessaires pour performer à un niveau élevé."
"Ce sont des faits, mais évidemment, s’il y a quelqu’un de nos concurrents qui développe un projet capable d’aller sur la Lune, qui sait ? Je ne suis pas doué pour convaincre, je dis juste ce que je pense et ce que je crois être la réalité."
"J’ai un certain degré de confiance dans nos capacités et nos ressources au sein de Mercedes HPP (département moteur) et, en 2014, nous avons réussi, mais rien ne garantit que nous y parviendrons en 2026."
"Mais nous déployons tous les efforts nécessaires et nous nous sommes fixés des objectifs pour disposer d’un groupe motopropulseur très compétitif."
"2014 a évidemment été davantage un voyage vers l’inconnu car il s’agissait d’un grand changement de réglementation, mais la situation est un peu similaire."
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