Mercedes F1 espère vite trouver les bons réglages pour la W14 au Qatar
Il n’y a qu’une seule séance libre pour régler "la diva"
Mercedes F1 ne s’attend pas à une tâche facile au Qatar à cause du format du week-end Sprint.
Parmi les tops teams, c’est l’équipe qui comprend encore le moins sa monoplace et les réglages nécessaires. Et avec une seule séance libre, Toto Wolff, le directeur, espère que ses hommes et ses pilotes taperont rapidement dans le mille. Car l’enjeu de la fin de saison est clair : retenir Ferrari, de plus en plus menaçante pour la 2e place au championnat constructeurs.
"Nous savions que notre rythme au Japon ne serait pas celui que nous avions pu montrer à Singapour. Ce sont des circuits très différents et les caractéristiques de Suzuka ont mis en évidence les faiblesses de la W14," admet l’Autrichien.
"Il était donc important que nous limitions les dégâts sur Ferrari en Championnat. A six courses de la fin, nous savourons la bagarre et allons tout donner pour rester en tête, dès ce week-end au Qatar."
"Nous retournons à Losail pour la première fois depuis 2021. Le Grand Prix inaugural a été un succès pour nous, avec une victoire pour Lewis, nous avons donc hâte d’y retourner. Avec ses virages rapides, c’est un circuit exigeant et que les pilotes apprécient également."
"Depuis notre dernière visite, il y a eu des changements tant sur la piste qu’en dehors. Un élément clé de la seule séance libre sera donc de comprendre l’effet du resurfaçage de la piste. Comme il s’agit d’un week-end sprint, nous aurons peu de temps pour maîtriser cela et trouver un réglage solide pour le reste de l’événement. Ce sera une tâche intéressante et nous sommes impatients d’y être."
Wolff reconnait que les week-ends Sprints sont un défi plus difficile pour Mercedes F1 car ils ont eu beaucoup de mal à mettre au point la W14.
"La voiture est encore si sensible et difficile à régler que nous avons besoin de plus de séances pour la maîtriser. Nos pilotes ne savent parfois pas ce que la voiture va faire lorsqu’ils rentrent dans un virage."
"Il s’agit de gagner en confiance au fil des séances et plus nous roulons longtemps, plus nous nous améliorons, plus nous pouvons affiner avec nos outils. Les week-ends Sprints ne sont donc pas parfaits pour nous parce que la voiture est tellement une diva qu’il faut la maîtriser."
Mercedes F1 va compter sur un atout toutefois : un roulage en parallèle avec deux pilotes au simulateur, Mick Schumacher et Frederik Vesti. L’un travaillera jeudi, l’autre vendredi.
"Le simulateur est un véritable outil crucial pour nous aider à développer et à régler la voiture," poursuit Rosie Wait, responsable de la stratégie course de Mercedes.
"Même si la piste est le lieu ultime où nous courons, elle présente de nombreuses limites. Nous n’avons pas beaucoup de temps pendant les essais, mais même si nous en avions, nous n’avons pas assez de pneus et l’évolution de la piste et les conditions de roulage changent constamment. Détecter l’effet subtil des différents changements de réglages peut être très difficile."
"C’est là que le simulateur prend tout son sens. Une fois que nous avons compris les limites de la voiture en Libres, les gars de l’usine, ainsi que les pilotes au simulateur, peuvent travailler sur de nombreuses options de réglages différents dans des conditions complètement stables."
"Évidemment, le simulateur n’est pas la piste. Nous comptons vraiment sur les pilotes du simulateur pour être capables de traduire et de comprendre ce qui va bien fonctionner lorsque nous arriverons sur la piste, et ce qui est plus spécifique au simulateur. Nous avons la chance d’avoir deux excellents pilotes de simulateur, Mick et Fred, qui nous aident dans ce travail lors des courses cette année."
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