Mercedes F1 : Des rebonds dus aux réglages et non aux évolutions ?
Elliott se veut rassurant après ce retour inattendu
Mercedes F1 a eu une très mauvaise surpris à Spa-Francorchamps ce week-end, puisque la W14 a subi un retour des rebonds, qui avaient gâché la saison précédente de l’équipe. Mais ce problème n’est pas une inquiétude pour le moment, puisque l’équipe pense que ce n’est pas dû aux nouvelles pièces.
"Nous avons certainement subi des rebonds ce week-end" a admis Mike Elliott, directeur technique. "Les deux pilotes nous l’ont dit et nous pouvons le voir dans les données. Nous avons également pu constater des rebonds sur les autres voitures. Je pense que c’est en partie dû à la nature du circuit de Spa."
"En fait, nous avions eu énormément de rebonds l’année dernière, comme la plupart des équipes. En termes de performance, cela a affecté la voiture et la capacité des pilotes à en extraire le maximum d’adhérence. Cela affecte leur équilibre et leur capacité à obtenir des points de freinage corrects, etc."
"La question que nous devons nous poser est de savoir quelle est la part du circuit de Spa et quelle est la part des réglages. Parce que c’était un week-end de course sur le mouillé, un week-end où nous n’avons pas roulé sur le sec jusqu’au moment où nous avons disputé la course."
"Nous allons également examiner de près le package d’évolutions et nous assurer que nous n’avons pas introduit de rebonds avec celui-ci. Mais pour l’instant, nous pensons qu’il s’agit probablement d’un problème de réglages ou du circuit lui-même."
Un manque de roulage qui change les processus
Dans les week-ends plus simples, Mercedes fait travailler ses pilotes ensemble pour tirer le maximum de la voiture. Mais au Grand Prix de Belgique, avec des séances marquées par la pluie, l’équipe a décidé de laisser ses pilotes faire leurs choix de réglages.
"Comme chaque week-end de course, nous commençons par travailler dans le simulateur pour essayer d’obtenir un bon équilibre général de la voiture, déterminer le niveau d’appui que nous voulons, déterminer où nous allons placer notre équilibre mécanique, notre équilibre aérodynamique, juste pour nous placer à peu près dans la bonne fenêtre."
"Les deux pilotes ont donc suivi ce programme avant le week-end de Spa, dans le cas de George, il a estimé que l’aileron arrière plus grand lui offrait quelques options. Il préférait l’équilibre de la voiture avec cet aileron, et il a donc choisi de commencer le week-end avec cet aileron."
"Normalement, les deux pilotes se rencontrent au cours du week-end de course, mais ce week-end était assez humide, il n’y a pas eu de roulage sur le sec et les deux pilotes aimaient bien la voiture qu’ils avaient, alors ils ont choisi de rester là où ils étaient."
Des lacunes "inhabituelles" en course
Lewis Hamilton a eu des difficultés à suivre Charles Leclerc, qui gérait mieux ses gommes, et son directeur technique reconnait que ce n’était pas attendu : "C’est une chose inhabituelle parce qu’en général, nous avons une bonne dégradation des pneus et nous sommes généralement bien meilleurs en course qu’en qualifications."
"Si l’on considère ce week-end dans son ensemble, les conditions mixtes et les pistes sèches que nous avons eues signifient que les qualifications étaient telles que le rythme changeait d’un tour à l’autre au fur et à mesure que la piste s’asséchait."
"Les pneus utilisés changeaient d’une séance à l’autre, donc il s’agissait probablement plus de savoir ce que le pilote pouvait tirer de la voiture que d’atteindre un point parfait à la fin des qualifications. Nos deux pilotes ont fait un excellent travail pour naviguer en toute sécurité tout au long du week-end et ont réalisé de bons tours lorsqu’ils en avaient besoin."
"En ce qui concerne le rythme de course, je pense que tout dépend de la dégradation et pour obtenir la dégradation que vous souhaitez, vous devez avoir l’équilibre exact que vous souhaitez. Ce week-end, nous n’y étions pas, et je pense que c’est juste le résultat du manque de tours secs en essais."
"Nous nous sommes retrouvés avec une voiture qui n’était pas aussi bien équilibrée que celle de certains de nos concurrents. En conséquence, la dégradation des pneus a été plus importante et nous n’avons pas été en mesure d’obtenir le rythme de course que nous aurions souhaité."
Mercedes F1
Hamilton : Je n’arrive pas à croire que je vais chez Ferrari
Officiel : Bottas revient chez Mercedes F1 en tant que pilote de réserve
Pourquoi Marko et Wolff se sont ’rapprochés’ depuis 2021
Steiner dénonce l’hypocrisie de Wolff concernant Hamilton
+ sur Mercedes F1