Mercedes a su adapter ses F1 aux bonnes solutions chaque année selon Hamilton
La clé de la réussite depuis 2014
Lewis Hamilton ne va pas divulguer les secrets les plus intéressants de son équipe, Mercedes, qui domine depuis 6 saison maintenant la Formule 1.
Mais selon le Britannique, ce qui fait la différence par rapport aux rivales habituelles que sont Ferrari et Red Bull, c’est que Mercedes n’écarte aucune possibilité de changer un peu de philosophie pour sa monoplace d’une année à l’autre.
Là où certaines équipes peuvent rester sur le même concept pendant plusieurs années, Mercedes a su s’adapter au fur et à mesure.
"C’est vraiment intéressant de voir comment sont conçues les Formule 1," admet Hamilton, qui parle relativement peu de technique d’habitude.
"L’objectif pour chaque ingénieur est d’avoir une voiture qui fonctionne sur toutes les pistes. Regardez la Red Bull à l’époque où ils était forts et ils le sont toujours, à Monaco et en Hongrie. Ils continuent simplement de suivre la même philosophie, quelle qu’en soit la raison, peu importe la raison, avec une voiture piquée vers l’avant de manière toujours aussi énorme et cela génère beaucoup de traînée, ce qui ne convient pas toujours partout."
"Chez Mercedes, nous nous adaptons chaque année, nous ajustons notre voiture aux contraintes des règlements. Nous avons une approche plutôt relax, nous ne pensons pas nécessairement chaque année que nous allons forcément faire mieux ou aussi bien."
"Peut-être que les autres ont eu raison sur certains points, peut-être que ce serait bien de voir comment adapter ça. C’est ce que nos ingénieurs font. Il me semble que, peut-être, les autres équipes ne le fassent pas nécessairement."
Parfois ces changements peuvent être radicaux en cours de saison. Hamilton assure que les essais privés de Barcelone cet hiver ont réellement été difficiles pour Mercedes.
"C’est fou de voir où nous en sommes en ce moment. Aux essais privés de Barcelone, je croyais vraiment que nous avions fait du bon travail pendant l’hiver. Je savais que du côté moteur, c’était une année plus difficile pour les gars à l’usine, avec quelques soucis, mais les données issues des simlations pour la voiture semblaient bons."
"Nous avons commencé nos tests et c’était une catastrophe sur le plan du pilotage. Il était très difficile de savoir ce que nous devions changer. Les premiers jours des essais, vous êtes censé passer par un processus de vérifications et vous n’avez pas beaucoup de temps pour travailler sur l’équilibre, les réglages, pour essayer de placer la voiture dans sa bonne fenêtre de fonctionnement. Après les essais, j’étais comme nos gars, je ne savais toujours pas comment bien exploiter cette monoplace."
"Heureusement, nous avons découvert des choses lors de la 2e semaine des essais, avec des pièces très différentes, et cela a vraiment aidé à libérer le potentiel. Mais évidemment, la première course, l’écart par rapport aux Ferrari, ça, ce n’était pas attendu. Nous n’avions pas bluffé."
Reste le travail du pilote. Et Lewis Hamilton est un de ceux qui travaillent le plus en Formule 1 comme l’avait révélé Nico Rosberg, son ancien équipier.
"Je ne compte pas mes heures. Je passe du temps sur chaque détail qui en vaut la peine. Par exemple, en début d’année, j’ai fait de mauvais départs et je sais exactement pourquoi aujourd’hui. Mes départs sont très bons depuis."
"Ce n’était pas suffisant. D’ailleurs, nous sommes arrivés à Bahreïn et les Ferrari étaient légèrement devant. Nous étions enfin dans une bonne bataille et je pensais que cela resterait ainsi. Malheureusement pour le sport, ce n’est pas le cas pour le moment. Ferrari a un concept différent, je ne sais pas s’ils savent s’adapter autant que nous, aussi vite. Nous verrons."
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