McNish : Une agitation sans précédent règne chez Audi en vue de son entrée en F1
L’année 2026 est "déjà très proche"
L’ancien pilote Allan McNish a révélé que les choses étaient actuellement très mouvementées chez Audi, alors que le constructeur allemand annonçait en octobre de l’année dernière son engagement en Formule 1 à compter de la saison 2026.
Le Britannique a longtemps représenté la marque aux anneaux en endurance, avec qui il remportait à deux reprises les 24h du Mans. Et en 2020, il devenait le directeur de l’équipe engagée en Formule E.
Pour son arrivée en F1, Audi a choisi de conclure un accord de rachat avec l’équipe Sauber, qui courra sous le nom Alfa Romeo F1 jusqu’à la fin de l’année actuelle, mais la transition a en réalité déjà commencé.
"Je dirais que les 18 derniers mois ont été très, très chargés. L’année 2022 a certainement été mouvementée, à un niveau que je ne n’avais encore jamais vu," a déclaré McNish pour le podcast de Motorsport Magazine.
"2026 semble encore loin, mais en réalité, c’est déjà très proche. Il reste 39 mois avant le premier Grand Prix, non pas que nous comptions, mais c’est un fait. C’est une période passionnante et je pense que tout le monde au sein de l’entreprise à hâte de disputer cette première course."
Audi ne doit pas "sous-estimer" le niveau demandé pour réussir en F1
McNish disputait la saison 2002 de F1 avec Toyota, marque avec laquelle il avait également disputé les 24h du Mans auparavant. Et il l’assure : les deux disciplines n’ont rien à voir.
"Avec Toyota, c’était le Mans et ensuite le grand saut en Formule 1. C’était complètement différent, il fallait multiplier le personnel par trois pour mettre en place un programme pour la F1."
"C’était certes il y a 20 ans. A l’époque, les budgets étaient illimités et le nombre de moteurs également. Vous pouviez utiliser trois moteurs différents lors d’un même weekend, désormais c’est le nombre pour toute une saison."
"Il y a donc beaucoup de changements. Cependant, ce qui était très clair pour moi, c’est qu’en passant de Toyota à Renault fin 2002 (où il devenait troisième pilote), mon premier tour était plus rapide que celui que je produisais en qualifications à bord de la Toyota."
"La différence entre les personnes qui se battent en milieu de peloton et celles qui se battent pour les victoires est donc énorme. Je pense que personne ne doit sous-estimer le niveau qu’il faut pour être au sommet en Formule 1 et je pense que c’est encore plus vrai désormais."
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