McLaren : Une année difficile mais ’très bien gérée’ par la F1
La pandémie de Covid-19 ne l’a pas rendue insurmontable
La saison 2020 de Formule 1 a été la meilleure pour McLaren depuis 2012, mais elle a également été unique en son genre en termes de défis proposés. Andrea Stella, le directeur de la performance de McLaren, revient sur la gestion de la pandémie de Covid-19, qui a marqué l’intégralité de l’exercice 2020 de son empreinte.
"La pandémie de Covid-19 a eu un impact énorme sur la façon dont nous avons fait la course" note Stella. "En travaillant en tandem avec la Formule 1 et la FIA, nous avons défini et mis en œuvre une série de politiques et de protocoles pour nous protéger contre le virus. Nous devons beaucoup à la Formule 1 et à la FIA pour leurs efforts visant à mettre en place un cadre qui nous a permis de courir en toute sécurité."
"Chez McLaren, nous avons mis en place un groupe de travail chargé d’élaborer des lignes directrices pour la protection de notre personnel et nous avons régulièrement communiqué avec les personnes présentes sur la piste et à l’usine, afin de nous assurer que chacun reste informé des dernières mesures mises en place."
"Les protocoles ont été complexes et nous avons beaucoup demandé à nos collaborateurs. Ils ont dû respecter les distanciations sociales mais travailler en équipe. Le fait que, depuis notre retour à la compétition, aucun membre de l’équipe en piste n’ait contracté le virus témoigne de leurs efforts."
Préserver la santé, outre pour les raisons évidentes de prudence face au virus, a aussi permis à McLaren de travailler pleinement tout au long de la saison : "Il ne fait aucun doute que le maintien de la santé et de la continuité au sein de l’équipe nous ont aidés dans notre lutte pour la troisième place du championnat des constructeurs."
"Nous avons accéléré la mise en place d’un programme pour la santé et le bien-être, et lorsque les résultats en piste sont bons, comme cela a été le cas cette saison, cela aide aussi. Enfin, nous mettons l’accent sur le développement et la mise en place d’une culture d’équipe, ce qui, en fin de compte, fait de la course une expérience encore plus enrichissante."
"Chaque saison de F1 est difficile, mais je ne dirais pas que celle-ci a été la plus difficile. Elle a certainement nécessité de la résilience et de la flexibilité. Le décalage horaire est l’un des éléments qui rendent une saison de F1 typique si difficile, mais nous n’avons pas eu à faire face à cela cette année."
"Habituellement, au début d’une saison, nous allons en Australie, nous revenons directement au Royaume-Uni et nous allons ensuite en Chine. Votre corps et votre esprit en deviennent confus. C’est comme si vous les aviez mis dans une machine à laver et cela vous donne cette sensation de fatigue permanente."
James Key, directeur technique, confirme que certains défis liés aux déplacements habituels n’ont pas été présents : "Andrea marque un point : chaque saison de F1 est difficile. Notre sport a très bien géré les défis uniques de cette année. Nous avons été l’un des premiers sports mondiaux à reprendre. La F1, la FIA et toutes les équipes se sont réunies pour développer les protocoles qui nous ont permis de courir en toute sécurité et de faire une saison de 17 courses."
"Pour les membres des équipes sur circuit, je dirais que cela n’a pas été trop différent parce qu’ils ont toujours été ensemble. Mais pour ceux qui ne voyagent pas, nous avons dû introduire des protocoles et des processus de protection contre le virus, ce qui a entraîné une augmentation considérable du nombre d’heures passées à l’extérieur et du travail à domicile."
Devoir s’adapter aux protocoles sanitaires a été compliqué, mais l’équipe avait pu s’y préparer lorsqu’elle a aidé à fabriquer des respirateurs, ce qui a rendu le retour à l’usine moins complexe : "Une grande partie de ce que nous avons mis en place au McLaren Technology Centre a été dirigée par notre équipe de production, car elle doit être présente pour faire son travail."
"Le fait de faire partie du consortium Ventilator Challenge UK, dans le cadre de la réponse britannique au Covid-19, nous a en fait donné une longueur d’avance pour la compétition. Nous étions mieux préparés, car nous avions déjà mis en place de nombreux protocoles nécessaires pour travailler en toute sécurité et efficacité."
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