McLaren F1 qualifie 2024 de saison ’hybride’ pour son équipe
Toutes les ressources sont là mais...
Le patron de McLaren Racing, Zak Brown, s’attend à un pas en avant de la part de son équipe dans ce qu’il décrit comme une année « hybride » pour l’équipe de Woking.
McLaren a terminé quatrième du championnat des constructeurs l’an dernier après s’être considérablement améliorée au cours de la saison.
Cela a commencé avec l’introduction d’un package d’évolutions lors du Grand Prix d’Autriche et a vu Lando Norris et Oscar Piastri émerger comme des challengers constants pour les podiums. Au Qatar, Piastri a décroché la pole pour le Sprint avant de s’imposer lors de la course du samedi.
Cette amélioration et l’optimisme continu au sein du bureau d’études ont laissé Brown enthousiasmé quant aux perspectives de son équipe.
"Nous allons simplement continuer à faire ce que nous faisons. Nous savons que nous ne pouvons contrôler que ce que nous pouvons contrôler, et c’est notre équipe de course."
"Comme je l’ai dit en janvier, nous aimons ce que nous avons vu en soufflerie et nous pensons donc que nous allons faire un pas en avant. Jusqu’à quel point ? C’est le grand mystère de l’hiver. Red Bull n’avait presque pas développé sa F1 2023, Ferrari est de plus en plus forte, Mercedes va tout changer. Donc il va falloir attendre pour voir où nous en sommes."
McLaren avait dévoilé sa livrée pour 2024 (photo ci-dessous), avant le lancement de sa vraie MCL38 ce mercredi.
La MCL38 est une évolution de la MCL60, l’arrivée du personnel technique clé étant trop tardive pour avoir un impact significatif sur le nouveau design. L’équipe a cependant sa nouvelle soufflerie et son simulateur en place.
Et même si cela offre quelques gains pour l’année à venir, cela ne donnera toute sa valeur que lorsqu’il s’agira de développer la voiture 2025 selon Brown.
"Nous avons en quelque sorte tout ce dont nous avons besoin maintenant, mais 2024 est toujours une année hybride. Même si au 2 janvier, j’ai tout ce dont nous avons besoin en termes de personnel, vous en aviez vraiment besoin le 2 juin de l’an dernier si vous vouliez avoir un impact complet sur 2024."
"Je pense donc que 2024 est une année un peu hybride pour nous, mais pas d’excuses. Nous avons le désir de gagner des courses, mais ce sera en 2025 que nous pourrons nous asseoir et dire que tout en 2025 a été fait avec toute notre capacité technologique et humaine. Et ce n’est pas si loin."
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