McLaren F1 : Norris n’est pas leader mais a ’une responsabilité’
Il a dû "faire attention à plus de choses"
Lando Norris est devenu leader de McLaren F1 grâce à son excellente saison 2022, et à l’arrivée à ses côtés d’Oscar Piastri, pilote débutant. Cependant, le Britannique ne se voit pas comme tel, estimant qu’il apporte simplement davantage d’expérience, mais que le fonctionnement de l’équipe n’a pas de numéro 1 et de numéro 2.
"Cela dépend de la façon dont on voit les choses. Pas une seule fois depuis que je suis ici, nous n’avons dit pilote numéro un et pilote numéro deux, c’est une règle chez McLaren depuis avant même que je ne rejoigne l’entreprise" a déclaré Norris au podcast Beyond the Grid de la Formule 1.
"Je pense que l’expression ’pilote plus expérimenté’ est beaucoup mieux adaptée. Un gars qui est en Formule 1 depuis plus longtemps et qui fait partie de l’équipe McLaren depuis bien plus longtemps. Bien sûr, l’équipe compte sur moi. Je suppose que cela ajoute une responsabilité."
"J’ai l’impression que j’ai dû passer à la vitesse supérieure et faire plus attention à plus de choses, mais je ne dirais pas que c’est très différent cette année de ce que j’avais l’année dernière, ou même l’année précédente. J’ai l’impression que, déjà à l’époque, j’étais le gars qui avait le plus d’expérience avec l’équipe."
"Je me suis senti à l’aise avec l’équipe au cours des deux dernières années et j’avais déjà l’impression d’essayer de guider l’équipe à l’époque. C’est juste que maintenant, je suis le pilote le plus âgé. C’est la seule chose qui a vraiment changé dans ma tête."
Une pression "inévitable" avec Piastri
Il ne nie pas que l’arrivée de Piastri apporte une certaine dose de pression, mais cela ne l’inquiète pas : "Je pense que c’est inévitable parce que je suis le pilote le plus âgé et qu’il y a un jeune pilote à côté de moi. Ce serait mentir de dire que ce n’est pas le cas. Mais est-ce que cela m’affecte ? Non. Au contraire."
"Cela me motive encore plus à faire ce petit quelque chose en plus, à travailler sur ce petit quelque chose, à le remettre en question ou à tirer le meilleur parti possible de la voiture. C’est plus une motivation, un coup de pied au derrière, plutôt qu’une inquiétude à cause de ceci ou de cela."
Norris précise même qu’il a appris à rouler sous pression, un paramètre inévitable en F1 : "Je dirais que je l’apprécie. Je pense qu’il faut presque l’apprécier en Formule 1. Il y a tellement de pression qui accompagne le métier de pilote de Formule 1. Les yeux, les caméras, tout cela et le fait qu’il y ait 20 pilotes dans le monde."
"Il y en a beaucoup d’autres qui veulent s’asseoir dans ce siège et qui feront tout ce qu’ils peuvent pour y arriver. Il y a toujours cette pression qui vous habite chaque jour, mais il s’agit d’apprendre à l’utiliser, à la gérer et à l’oublier. Certains le gèrent mieux que d’autres. Mais j’ai l’impression d’être arrivé à un point où je n’y pense plus trop."
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