McLaren F1 : Norris a ’chassé ses démons’ au départ à Singapour

Will Joseph se félicite que les mauvais envols semblent passés

Par Emmanuel Touzot

27 septembre 2024 - 18:01

Lando Norris a été critiqué pour ses départs ratés, ou en tout cas moins réussis que ceux de ses rivaux, notamment lorsqu’il était en pole position. L’ingénieur du pilote McLaren F1, Will Joseph, est heureux d’avoir vu un Norris très solide dès l’extinction des feux à Singapour.

"À l’usine, nous examinions les départs de course et nous y allions en espérant trouver quelque chose de spécial" a-t-il déclaré au podcast F1 Nation. "Mais on en ressort en se disant qu’en fait, ce n’est pas aussi mauvais que tout le monde essaie de le faire croire. Il y a des choses dont il n’est pas nécessaire de parler."

"Nous nous contentons de faire notre travail. Je pense que nous avons vu des signes de ces progrès après les Pays-Bas. C’était aussi une très bonne course. Je pense que ce qui est bien avec ce week-end, c’est d’avoir été si fort lors d’un événement où nous ne nous attendions pas nécessairement à être les plus rapides."

"Et nous avons chassé quelques démons. Les gens ne peuvent plus dire ’Nous ne pouvons pas sortir du premier virage en tête, nous ne pouvons pas finir le premier tour en tête’. Nous avons mené du début à la fin et nous n’avons pas eu à nous plaindre."

"Dans le rythme dès le premier tour"

Ce bon départ n’a pas été le seul point positif pour McLaren et Norris, puisque l’ensemble de la course a été très réussi : "Je pense qu’il a fait un travail fantastique. Je pense que dès le premier tour ce week-end, nous avons été dans le rythme."

"Lando a montré à quel point il pouvait être rapide. Il a été très à l’aise dans la voiture dès le début et je pense que nous avons continué sur cette lancée. Nous avons essayé de faire des petits pas dans la voiture pour la rendre plus rapide."

"Nous avons fait en sorte de terminer la course en bonne position. Je pense qu’il a été incroyable. Nous avons dit qu’il y avait deux façons de faire, et au début, il est devenu clair que nous pouvions continuer à pousser et à creuser l’écart."

"Je ne pense pas qu’aucun d’entre nous ne s’attendait à ce que l’écart soit aussi important. Nous avons passé la fenêtre de la voiture de sécurité, puis nous avons passé la fenêtre de l’arrêt complet aux stands. Le rythme était phénoménal."