McLaren F1 ne remet pas en question sa stratégie décalée à Barcelone
Stella félicite l’excellent travail des stratèges
Le discours de McLaren F1 est clair après le Grand Prix d’Espagne : Lando Norris a perdu la course à cause de son départ.
Mais n’est-ce pas aussi mettre sous le boisseau la stratégie décalée de l’équipe anglaise ? En effet les stratèges papaya avaient décidé d’arrêter Lando Norris six tours plus tard que Max Verstappen : un décalage stratégique qui a conduit le Britannique à devoir dépasser en piste les Ferrari et Mercedes, ce qui lui a donc fait perdre du temps.
Pour autant, Andrea Stella, le directeur d’écurie, assume la stratégie décalée de Barcelone : avec le recul, McLaren F1 referait la même chose.
« Nous aurions fait exactement la même stratégie même en menant la course. Parce que nous sommes à Barcelone. A Monaco, nous aurions adopté une stratégie différente. »
« Nous avons été très surpris de voir des gens changer de pneus au tour 16, 17. Pour moi, c’est un peu de la souffrance auto-infligée sur ce circuit, non ? »
« Parce que la dégradation est si élevée, les dépassements sont faciles. En fait, nous pensions que cela (les choix des autres équipes, ndlr) allait nous ramener dans la course. »
« Et nous avons fait notre course, que nous avons perdue… car nous sommes restés un peu trop longtemps derrière Russell au départ. Sinon, la course nous serait revenue à la fin des 66 tours. »
Il n’y aura donc pas de remise en question de la stratégie chez McLaren F1 : Andrea Stella félicite même son muret des stands.
« Je tiens donc à saluer l’excellent travail de nos stratèges, car c’est exactement ce que nous avions en tête. »
« Et la suite s’est passée comme nous l’avions prévu. Faut-il céder à la pression et s’arrêter pour changer les pneus ? »
Si Andrea Stella a été conduit à prendre cette décision, c’est aussi parce que la McLaren F1 gérait mieux les pneus que la Red Bull. Il y avait donc plus de marge pour prolonger chaque relais.
« Il est évident que la décision de s’arrêter dépend parfois de la façon dont vous gérez vos pneus. »
« Et parfois, il faut simplement s’arrêter, si cela a du sens. Mais ici, à Barcelone, il peut être très coûteux de s’arrêter trop tôt. »
Dans ses commentaires, Stella ne parle cependant que dégradation des pneus, laissant de côté un autre facteur important : la position en piste.
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