McLaren F1 jongle encore entre la MCL35M et la future MCL36
Le département Production a encore des évolutions à sortir
Contrairement à Mercedes F1, McLaren n’a pas encore stoppé tout développement de sa MCL35M, dans le but de s’assurer la 3e place au championnat constructeurs.
Cela semble toutefois reparti dans la bonne direction depuis quelques courses, alors que Ferrari souffre un peu plus sur les circuits traditionnels et a déjà largement placé son curseur sur sa F1 de 2022.
Piers Thynne, le directeur des opérations à l’usine McLaren, va pouvoir commencer à souffler avec un transfert bientôt total vers la MCL36 en termes de production de nouvelles pièces. Mais, pour l’instant, la décision n’a pas encore été prise.
"Décider quand faire le changement est très difficile. C’est quelque chose qu’Andreas Seidl, James Key, Andrea Stella et moi débattons depuis un certain temps," nous explique Thynne.
"Il y a un certain nombre de facteurs à considérer, comme où vous en êtes dans la bataille pour le championnat et à quelle étape vous en êtes avec le travail en soufflerie. Le temps de soufflerie étant désormais réglementé, il arrivera un moment où nous ne voudrons plus consacrer de temps à la MCL35M, nous pourrons donc nous concentrer entièrement sur la MCL36."
"Concernant la voiture de l’année prochaine, nous avons déjà des pièces de test pour la MCL36 en fabrication, ainsi que des composants qui nécessitent un délai de fabrication plus long comme le châssis et le carter de boîte de vitesses. Alors que l’architecture de la MCL36 continue d’évoluer, nous développons de nombreuses pièces pour les tests en soufflerie. Pour maximiser les opportunités de performances, vous avez besoin de plusieurs modèles de soufflerie, ce qui signifie que notre équipe de fabrication 3D et notre atelier de production aérodynamique sont très occupés à fournir diverses itérations de pièces pour la soufflerie."
En parallèle des évolutions à apporter et qui étaient déjà dans les tuyaux, il faut aussi gérer au mieux le nombre de pièces de rechange.
"Oui, le plafonnement des budget nous a poussés à être aussi économe que possible, ce qui est une bonne chose car si vous êtes économe, cela vous oblige à être agile et très rapide dans ce que vous faites. Nos quantités ont été réduites au minimum tout en offrant les meilleures performances possibles. À la fin de l’année, nous regarderons combien de pièces n’ont pas été utilisées et si tout a été utilisé à fond, nous saurons que nous avons dépensé notre argent à bon escient."
"Lorsqu’une évolution est à venir, nous réduisons la production de ce qui sera l’ancienne spécification, de sorte que vous n’aurez peut-être que quatre exemplaires d’une spécification particulière d’une pièce et deux de la nouvelle spécification en service lors d’un week-end de course. Lorsque vous livrez une évolution, vous ne livrez pas six pièces neuves en même temps, vous réduisez la production de la pièce actuelle, qui sera bientôt l’ancienne, et mettez la nouvelle en place. C’est là que le pragmatisme entre en jeu, car l’équipe de course doit décider quand et comment elle utilisera les pièces et en tenir compte dans ses plans de roulage."
McLaren F1
McLaren F1 : Du rythme sur un tour, les longs relais inquiètent Norris
Norris ’ne comprend pas’ la négativité permanente contre lui
McLaren F1 : Piastri est de nouveau ’libre’ de courir sans consignes
Norris : Je n’étais pas prêt pour une bataille pour le titre avec Verstappen
+ sur McLaren F1