McLaren F1 a besoin ’d’au moins un an’ pour régler ses problèmes d’équilibre
Un travail qui servira aussi en vue de 2026
Grâce aux 16 points marqués par Oscar Piastri et Lando Norris à Djeddah, McLaren F1 occupe provisoirement la troisième place du championnat du monde des constructeurs, juste devant Mercedes. On est donc bien loin du résultat obtenu l’année dernière, puisque l’équipe de Woking n’avait pas marqué le moindre point sur ce même circuit.
Cela dit, et malgré un début de saison bien plus réussi, le directeur Andrea Stella voit encore bien des soucis concernant la MCL38, notamment au niveau de son équilibre. Et selon lui, il faudra probablement attendre 2025 pour que tout soit résolu.
"Nous n’avons pas encore abordé certains aspects spécifiques de l’équilibre de la voiture, mais je pense qu’une fois que nous l’aurons fait, nous pourrons faire un bond en avant du point de vue de la compétitivité. Cela améliorera quelque peu les faiblesses, mais il reste encore du travail à faire."
"Nous avons encore deux ans pour appliquer ces règlements, et je pense qu’il nous faudra encore au moins un an pour résoudre ces problèmes d’équilibre. J’espère que cela nous rendra très compétitifs en 2025."
"Mais je pense que, plus généralement, cet exercice sera important pour comprendre, d’un point de vue méthodologique, comment vous développez les cartes et, du point de vue des objectifs, ce que vous devez faire pour prévenir ce type de problèmes ou de faiblesses en 2026 également."
"C’est donc un travail très utile qui se déroule actuellement chez McLaren. Je pense qu’il s’agit d’un investissement à court et à long terme."
La F1 doit elle aussi faire mieux concernant ses règlements 2026
Si Stella met donc donc en avant le travail restant à faire du côté de McLaren, il appelle également la Formule 1 à tirer les leçons de l’ère réglementaire actuelle, afin que le spectacle proposé soit encore meilleur à partir de 2026 et que certains effets secondaire indésirables ne voient le jour.
"D’un point de vue technique et d’ingénierie, je pense que la réglementation de 2022 a surpris avec quelques défis involontaires. Nous avons beaucoup progressé dans la compréhension de ces défis."
"C’est aussi la raison pour laquelle ces voitures sont beaucoup plus confortables à conduire aujourd’hui, mais peuvent encore être assez délicates. Elles ont encore tendance à rebondir un peu, à se déformer, et les voitures peuvent devenir assez nerveuses. Et n’est pas seulement le confort qui compte, c’est aussi le fait que la voiture puisse être poussée à sa limite."
"Mais tous ces enseignements devraient certainement être pris en compte dans la conception des règlements de 2026, en particulier s’il s’agit d’une dérivation des voitures à effet de sol que nous utilisons actuellement."
"Ce sera un inconvénient si en 2026, les voitures ont des problèmes similaires à celles de la génération 2022. Ou si nous rencontrons à nouveau des problèmes involontaires, car nous avons encore le temps d’étudier et nous devrons bien démarrer en 2026, car ce qui s’est passé en 2022 était très difficile."
"C’était parfois inconfortable pour les pilotes voire extrême, et c’était parfois dangereux parce que les voitures devenaient assez instables. Il est donc clair que nous devons nous efforcer d’être en meilleure forme et nous disposons des outils nécessaires pour y parvenir."
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