Mazepin : Je suis l’un des rares pilotes de F1 à aimer les triple-headers
Le Paul Ricard, l’opposé complet de Bakou
A l’image de Mick Schumacher, Nikita Mazepin a inscrit son meilleur résultat de l’année à Bakou lors du dernier Grand Prix (14e place). Il faut apprendre à se satisfaire du nécessaire chez Haas…
Quoi qu’il en soit, Nikita Mazepin a continué à engranger un kilométrage utile : si l’on excepte sa bévue initiale à Bahreïn, le Russe aura vu l’arrivée de chaque Grand Prix. Et il s’en satisfait avant le prochain Grand Prix de France ce dimanche...
« En Formule 1, il est très important d’utiliser les opportunités qui se présentent, que ce soit les autres voitures qui tombent en panne ou qui se crashent. Pour une équipe, cela fait une énorme différence et a un impact sur la motivation de l’équipe et de tout le monde qui travaille. Pour nous, en tant que pilotes, il est très important de capitaliser sur ces choses et de s’assurer que nous soyons à la hauteur si l’opportunité se présente. »
« Le kilométrage en course en Formule 1 est très important. Avec les essais en cours d’année interdits, je n’ai eu qu’un jour et demi de test en pré-saison. Par conséquent, chaque tour que vous effectuez - surtout sur les circuits urbains car ils ne sont pas utilisés en essais - est très important. Évidemment, terminer chaque course, sauf la première, apporte des opportunités et c’est très important pour moi. »
Nikita Mazepin a pu souffrir physiquement du cou en début d’année : les contraintes physiques de la F1 sont en effet légion. Comment s’est-il alors préparé à ce triple-header ?
« J’aime vraiment ce que je fais. Pour moi, c’est très important de pouvoir disputer beaucoup de courses. Je suis l’un des rares pilotes, je pense, qui apprécie vraiment ces triple-headers et les 23 courses qui viennent cette année. C’est une bonne chose pour moi. Je suis suffisamment en forme physiquement pour être capable de soutenir plus de courses. J’attends les week-ends de course car ils sont porteurs d’opportunités. Ces opportunités motivent aussi les gens qui m’entourent, et pour moi c’est aussi important. »
Comme Mick Schumacher, Nikita Mazepin a couru au Paul Ricard en F2 il y a deux ans. Que pense-t-il du tracé varois ?
« Le Paul Ricard est un circuit très spécial. C’est tout le contraire de nos dernières courses à Monte-Carlo et Bakou. Il a d’énormes zones de dégagement, donc c’est un circuit qui est capable de vous fournir des opportunités pour tester les limites. J’ai eu une bonne expérience là-bas en 2019. Espérons qu’avec notre voiture, nous serons en mesure de réaliser davantage de ces choses. »
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