Mazepin explique ses réactions nerveuses à la radio à Imola

Steiner admet qu’elles étaient "peu amicales" mais relativise

Par Emmanuel Touzot

30 avril 2021 - 10:48
Mazepin explique ses réactions (...)

Lors du Grand Prix d’Emilie Romagne à Imola, Nikita Mazepin a répondu sèchement à son ingénieur, Dominic Hayes. Ce dernier, qui a travaillé avec Romain Grosjean auparavant, donnait un conseil au Russe, et la réponse de Mazepin a semblé brutale. Le directeur de Haas F1, Günther Steiner, assure qu’il n’y a aucun problème.

"Oui, parfois il semble assez peu amical, mais il est très direct, c’est son caractère" note Steiner auprès d’Auto Motor und Sport. "Il a une très bonne relation avec son ingénieur, je ne vois aucun problème."

Le principal intéressé explique qu’il a parfois du mal à assimiler les messages radios quand il est en difficulté en piste : "Je travaille du côté où Grosjean était. J’ai une très bonne relation avec mon ingénieur. J’ai passé beaucoup de temps en Angleterre et avec des anglais et je parle bien leur langue."

"Je dois juste m’habituer au fait que lorsque je travaille et que je suis dans une situation stressante, des millions de personnes peuvent entendre ma radio. Je n’y suis pas habitué, ce n’était pas pareil en Formule 2. Très souvent, ce que l’on entend sans voir la personne peut être mal compris."

"J’essaie de voir avec l’équipe ce que je veux entendre pendant la course et ce que je n’ai pas besoin de savoir, ce qu’il m’est possible de découvrir après la séance. Je suis sûr que les choses vont aller mieux dans un futur proche."

Le pilote Haas F1 se laisse le temps de progresser

Mazepin veut arrêter de faire des erreurs mais veut aussi travailler sur le long terme pour réussir à ne plus faire d’erreurs tout en gagnant en performance : "Je me répète que je suis habitué à des championnats de 10 ou 12 courses, mais il y a plus de temps pour apprendre des erreurs."

"Je ne comprends pas encore comment rendre cette voiture plus rapide. Parfois, il m’a fallu trop longtemps pour m’adapter aux conditions de piste et à la météo. Dans d’autres situations, j’ai été capable de le faire bien plus vite."

Il se laisse toutefois une certaine marge dans son rythme de progression pour ne pas se mettre la pression : "Si je me disais qu’il me faut cinq courses pour m’adapter mais que ça m’en prenait six, est-ce que je sauterais par la fenêtre ? Ce n’est pas une bonne idée."

"Aussi, l’équipe et moi approchons tout de manière très réaliste, en se basant sur ce que nous sommes capables de faire et sur les objectifs que nous avons pour la saison. Le principal est que toute erreur que je fais n’arrive plus, et que la prochaine saison soit propre."

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