Mazepin a tiré les leçons de ses débuts malheureux chez Haas F1
Il revient sur l’affaire du hashtag #SayNoToMazepin
Nikita Mazepin a expliqué qu’il avait énormément appris depuis sa malheureuse semaine de vacances en décembre 2020.
Mazepin s’est retrouvé au centre de l’attention pour toutes les mauvaises raisons quelques jours seulement après avoir signé pour Haas lorsque des images diffusées sur ses propres réseaux sociaux ont montré le pilote russe attouchant une passagère dans une voiture.
Le hashtag #SayNoToMazepin a rapidement commencé à devenir tendance avec sa nouvelle équipe finissant par condamner ses actions publiquement.
Interrogé sur ce que Mazepin a appris sur lui-même après cet événement, il répond : "Je ne sais pas vraiment par où commencer car évidemment, j’ai beaucoup appris."
"Premièrement, je ne me suis jamais considéré comme différent des autres et par conséquent, je n’ai pas senti que j’avais une plus grande influence ou une plus grande responsabilité que les autres."
"Même si je suis né dans une famille aisée et que j’ai été exposé à certaines choses dont je ne peux que dire que j’ai eu la chance, de la bonne nourriture et des voyages dans de très beaux endroits."
"La façon dont j’ai été élevé est… c’est notre chance et la chance vient de la chance de mon père et de son succès et de son travail acharné, mais je n’ai jamais ressenti ou on ne m’a jamais appris que j’avais une plus grande responsabilité que disons quelqu’un d’autre qui peut s’exprimer ou se comporter d’une certaine manière sur ses réseaux sociaux."
"Par conséquent, je n’étais pas vraiment préparé à cela parce que, d’une manière très honnête, la façon dont je regarde ça aujourd’hui… disons qu’agir en disant que vous êtes meilleur ou plus important ou plus responsable que les autres peut être vu très souvent et surtout dans ma famille, comme l’arrogance."
"Si vous regardez mon père, c’est l’une des personnes les plus normales que vous puissiez voir. C’est mon seul exemple, celui avec lequel j’ai grandi."
Mazepin estime que son erreur a été de se relâcher : il avait déjà signé chez Haas F1 et il ne restait qu’une manche en F2, à Abu Dhabi, au moment de l’incident qui a fait le tour des réseaux sociaux.
"Je traversais une étape de ma vie où j’ai accompli ce que je devais faire en Formule 2 et j’ai accompli beaucoup plus que quiconque ne pensait que je pourrais le faire."
"Personne n’avait même imaginé que je puisse courir en Formule 1. Quand j’ai su qu’il y aurait 23 courses dans la saison, j’ai pris une semaine de congé, puis, malheureusement, cette semaine s’est déroulée d’une toute autre manière."
"En y regardant de plus près, je pense que cela m’a définitivement éduqué, rendu beaucoup plus responsable dans cette culture occidentale, une culture plus européenne parce que les pays, les gens et l’éducation sont très différents."
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