Marko ne critique pas l’attaque de Villeneuve contre Ricciardo
Et il tacle encore une fois la forme de Perez
Un autre signe clair que la carrière de Daniel Ricciardo en Formule 1 pourrait bien se terminer, le Dr Helmut Marko a refusé de critiquer les propos tenus par Jacques Villeneuve sur son pilote
Le champion du monde 1997 au franc-parler, a provoqué une agitation à Montréal en déclarant qu’il pensait que Ricciardo n’était désormais en F1 que pour son image plutôt que pour ses résultats ou son rythme.
Ricciardo a répondu en disant que Villeneuve disait "beaucoup de conneries", en se demandant si Villeneuve "s’était frappé la tête quelques fois de trop".
Cependant, il est clair que Red Bull envisage fortement de se séparer du pilote australien à la fin de l’année, après avoir annoncé que Yuki Tsunoda resterait dans l’équipe RB F1 l’année prochaine et mentionné Liam Lawson dans l’attente d’un baquet.
Lorsqu’on lui a demandé si Villeneuve avait réellement raison à propos de Ricciardo, le Dr Marko a déclaré au Journal de Montréal : "Je n’ai pas entendu son commentaire. Mais il n’a pas tort, Daniel devait battre Yuki chez Racing Bulls. Cette année, ce n’est pas le cas. C’est plutôt l’inverse qui se produit."
"Yuki a beaucoup changé depuis son arrivée en F1. Il s’est vraiment amélioré dans son développement. C’est un pilote émotif et il réussit à limiter ses erreurs. Il était en demande par d’autres écuries. Il est jeune et il rentre dans notre moule. C’est pourquoi nous venons tout juste de prolonger son contrat d’un an."
Et Marko en a profité pour tacler Sergio Perez aussi. La forme du Mexicain empêche Red Bull Racing d’avoir le meilleur duo selon lui.
"Lando Norris et Oscar Piastri chez McLaren, c’est le meilleur duo. Ils sont jeunes et ils sont affamés. Présentement, ils s’entendent bien et travaillent bien ensemble."
Au Canada, Marko a aussi été invité par le journal québécois à évoquer le cas de Lance Stroll.
"Je me souviens de sa très bonne course menant à son podium à Bakou avec Williams en 2017. Et je me souviens qu’il nous a enlevé la pole position en Turquie en 2020."
"Depuis, il a des hauts et des bas. De très bonnes courses et d’autres très ordinaires.
Je me demande s’il veut vraiment être pilote et s’il travaille très dur pour connaître de bons résultats."
"En fait-il assez ? C’est difficile à dire, car je ne le connais pas assez et je ne suis pas près de lui pour juger véritablement ses efforts. Je l’ai observé. Il a ses hauts et ses bas.
Depuis les années 90, le Canada a aligné trois pilotes en Formule 1 en Jacques Villeneuve, Lance Stroll et Nicholas Latifi pendant que les pays européens en ont compté des dizaines. Comment expliquer cette difficulté de former et placer un pilote au plus haut niveau du sport automobile ?
"L’Allemagne n’a pas compté de bons pilotes pendant 20 ans avant Michael Schumacher et l’Autriche en a compté plusieurs à différentes époques. Quand on amène un pilote en F1, il ne suffit pas de l’amener pour occuper un siège. Il doit gagner. Le Canadien Nicholas Latifi était là, mais il n’a rien fait. Ce n’était pas un gagnant."
"Quand on observe un espoir de 14 ans dans un kart, il doit démontrer sa vitesse et son talent. C’est impossible de créer un pilote. Il doit absolument posséder ces qualités : vitesse, talent, confiance et dévouement complet."
"C’est difficile de tous les obtenir."
"À l’exception des Villeneuve, je connais un seul pilote sorti du Canada qui a connu du succès."
"Il faut être patient. Parfois, il y en a un qui se démarque, comme Villeneuve. Il y a des hauts et des bas. Ce n’est pas constant."
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