Marko : La F1 est ’trop difficile et trop fatigante’ pour les femmes
Il s’interroge sur les capacités physiques féminines
Si la création des W Series (photo) a relancé le débat de l’intégration des femmes dans le sport automobile, et sur le besoin de les différencier des hommes dans leur cursus, Helmut Marko est encore un cran en arrière dans cette discussion.
Le consultant Red Bull Motorsport juge, tout simplement, que les femmes ne sont pas à la hauteur physiquement pour aller en Formule 1, et qu’elles ne sont pas capables d’être asse préparées pour participer au championnat du monde de F1.
"Il y a d’énormes exigences physiques et c’est peut-être trop difficile et trop fatigant pour les femmes" a lancé Marko. "Si vous pilotez à 300 km/h et vous battez en même temps, la brutalité est une partie de cela. Je ne sais pas si c’est dans la nature féminine."
Malgré des voitures moins rétives, il pense que celles-ci sont encore trop difficiles à maîtriser : "Il y a maintenant des freins puissants, mais il faut quand même y appliquer une quantité énorme d’effort. Vous êtes enfermé, les températures dans le cockpit sont de 40, 50 degrés. Les câbles chauds passent près de vous."
"J’ai vu des pilotes de pointe qui étaient près de s’effondrer à Singapour et je pense que la fatigue physique est bien trop énorme pour les femmes pilotes. Il faut être en forme en F1, et il faut une force incroyable dans les épaules."
Pour compléter sa théorie sur la différence entre hommes et femmes, l’Autrichien se tourne vers le Tennis, qui est un des nombreux sports où hommes et femmes sont séparés : "Pourquoi ne voyons nous pas Serena Williams affronter Novak Djokovic ?"
Malheureusement, la F1 est un monde largement masculin, et le journaliste Christian Sylt, de Forbes, a noté que l’écart de salaire entre hommes et femmes y est encore important : "Un des plus gros écarts en termes de salaire est chez Williams, où le salaire horaire moyen pour les femmes est 25 % plus bas que pour les hommes."